Plusieurs artères, dans les régions urbaines et suburbaines, sont devenues de véritables points noirs de par la prolifération des bouteilles d'alcool en verre qui sont jetées à même les trottoirs et chaussées par des consommateurs ne se souciant guère du cadre esthétique de leurs communes. S'ajoute à cela la rareté des campagnes de collecte pour ce genre de déchets. A cet effet, des sources responsables à la direction de l'Environnement ont certifié que 60% des déchets qui nuisent à la beauté des artères et des plages, en été, sont en verre. Ceci est, le plus souvent, le résultat de l'inconscience des citoyens et de l'absence de culture environnementale de par le fait de ne pas trier les ordures. Mais les vrais coupables sont ceux qui s'adonnent à l'alcool, en pleine rue, dans leurs voitures, et qui jettent n'importe comment et n'importe où leurs bouteilles vides. Le comble c'est l'absence d'une véritable politique stratégique visant à récupérer cette matière première pour la recycler. D'autre part, des sources responsables à ALVER, l'entreprise de fabrication des verres à Oran, ont déclaré que leur société travaille actuellement avec 4 privés qui activent dans le secteur de la collecte des déchets de verre. Un nombre, selon eux, très insuffisant par rapport à la grande quantité de déchets qui jonchent le territoire de la wilaya. D'ailleurs, les mêmes sources confirmeront que 20% seulement de la matière récupérée, enregistrée au niveau de l'entreprise, a pu être recyclée. Cela a lieu alors que des investisseurs importent cette matière première pour approvisionner les usines agroalimentaires et celles de boissons gazeuses, tandis que 80% des déchets de verre restent inexploités au niveau de la wilaya en l'absence de projets motivants pour la protection de l'environnement.