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Les campagnes de pèlerinage se suivent… et se ressemblent
Le hadj, otage d'un biseness qui ne dit pas son nom
Publié dans La Voix de l'Oranie le 16 - 10 - 2010

Le rituel du Hadj, un de cinq piliers de l'Islam, est le casse-tête des candidats, notamment parmi les personnes du 3ème âge qui en font une priorité, tout au moins ceux qui en ont les Moyens. Ils sont des dizaines de milliers, chaque année, à désirer vivre ce moment intense, tant pour la personne qui accomplit le rite que pour sa famille. Ils seront, pour la campagne en cours, 36.000 pèlerins à rejoindre les Lieux saints.
L'Office national du Hadj et de la Omra (ONHO), El-Bitâa, l'ONAT et TCA sont les organismes organisateurs des séjours et chacun y va d'un tarif différent. Depuis le 4 octobre dernier, les billets sont mis en vente. Le tarif a été fixé à hauteur de 10 millions de centimes, en plus des 22 millions de frais pour les besoins d'hébergement et restauration. C'est, donc, un total de 32 millions de centimes qu'il faudra débourser. Une somme colossale pour beaucoup de candidats, même pour ceux censés être «aisés». Serait-il aussi coûteux de devenir hadj? La question mérite d'être posée et seuls les concernés sont en mesure de nous répondre. Une grande partie des pèlerins s'est plainte de la cherté de ce séjour, obligatoire pour peuvent l'accomplir. Financièrement parlant, le pèlerinage est considéré, de l'avis de tous, comme n'importe quelle autre opération touristique. Or il s'agit d'un acte de foi. Si le hadj 2009 a coûté 19 millions de centimes, en plus de 9,8 millions pour le billet d'avion. Mais cette année, la situation aurait dépassé tout entendement. Chez les organismes, en charge de l'opération, le pèlerin est obligé de débourser en plus de ses 22 millions de centimes, au minimum l'équivalent de 100 euros de plus. C'est en fait des paliers différents pour des prestations de plusieurs niveaux et la somme totale peut atteindre jusqu'à 1.800 euros. Le pèlerin est-il obligé de les payer? En théorie, non, mais dans les faits, il n'a guère le choix. L'ONAT, pour sa part, semble s'être contentée de moins et s'est montrée plutôt modeste dans sa façon de procéder. Chez cette organisme, le pèlerin a le choix entre rajouter 1,2 million de centimes ou au maximum 3,5 millions. Il semblerait que l'ONAT et El-Bitaâ ont acheté les structures d'accueil au moment où le TCA se serait permis des structures d'un meilleur standing et propose plusieurs formules (chambre double, etc.).
Ces séjours à caractère religieux constituent, en fait, un véritable business notamment en l'absence des agences de voyages privées, accusées, entre autres, de pratiquer des tarifs très chers. En définitive, seuls les pèlerins en pâtissent. Ils sont encore une fois les seuls otages d'une organisation qui n'arrive toujours pas à retrouver ses marques. L'épisode de la Omra 2010 et sa gestion catastrophique est encore très présent dans les esprits.


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