A travers la wilaya de Tlemcen, principalement dans les magasins d'alimentation générale dans un grand nombre de villes et communes, les prix sont fixés d'une manière évasive, car dépassant de loin la marge bénéficiaire. En effet, ces derniers temps, la semoule le couscous, l'huile, le sucre et les légumes secs connaissent une hausse de plus de 20%. C'est ainsi que la semoule qui était écoulée à 40 dinars, est, aujourd'hui, à 55 dinars le kilo, le paquet de spaghettis est passé de 35 à 45 dinars, les légumes secs lentilles et haricots secs sont cédés à pas moins de 150 dinars; le sucre est passé par diverses hausses allant de 65 dinars le kilo à 85 dinars jusqu'à atteindre 95 dinars, voire 100 dinars par endroit. L'huile n'échappe pas, pour sa part, à cette tendance haussière et est cédée avec une marge qui varie selon la quantité entre 20 et 40 dinars. Les citoyens pour leur part, sont désabusés. Ils ne comprennent pas ces hausses subites qui viennent affecter leur pouvoir d'achat déjà très fragilisé. «Ces commerçants sont ils contrôlés? Nous en doutons sincèrement. C'est l'anarchie dans la tarification», nous ont articulé beaucoup de citoyens. Cette anarchie dans la tarification est prétextée par certains commerçants comme le fruit de la liberté des prix, à même de les autoriser à spéculer et à fixer les prix qui les arrangent le mieux, au grand dam des consommateurs. Il faut, en outre, signaler que ces augmentations auront pour corollaire une incidence sur divers produits dérivés, tels que les boissons, pâtisseries et autres. Aussi, quelques commerçants au détail imputent ces augmentations aux grossistes qui leur facturent (si facture existe) ces produits de base avec de nouveaux tarifs. La question qui se pose est que devant cette pratique des prix illicites où sont les services autres que la DCP qui, réglementairement, on droit au contrôle des prix dans les communes? Car la DCP, à elle seule, est trop loin de pouvoir exercer un contrôle rigoureux de tous les commerces dont un certain nombre exercent au noir.