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Le département de Benbouzid n'a pas daigné lui délivrer une autorisation d'absence de… 8 jours Le seul invité algérien privé d'une participation à un congrès international
Kazouz Mohamed n'a pas participé à un congrès de l'IOV en Chine. Le département de Benbouzid n'a pas daigné lui délivrer une autorisation d'absence de… 8 jours. Invité officiellement à Nanjing en Chine où il devait participer, du 21 au 26 octobre courant, aux travaux du 2ème congrès de l'IOV (Internationale Organisation für Volkskunst) dont il est membre actif depuis plus de quatre ans et le seul représentant algérien à ce titre, Kazouz Mohamed, président de l'association des arts folkloriques Beni Ameur de Sidi Bel-Abbès, n'a pu faire le voyage. Et pour cause, en sa qualité de professeur d'enseignement, l'autorisation d'absence qu'il avait demandée, il y a plusieurs mois au ministère de l'Education nationale, et ce, de toute évidence par l'intermédiaire de sa direction de wilaya, ne lui est pas parvenue à ce jour, lundi 25 octobre 2010, jour de clôture des travaux du congrès de son organisation placé cette année sous le thème de «la préservation des acquis culturels des ville et de la durabilité urbaine». Dans un mail adressé au bureau de la Voix de l'Oranie à Sidi Bel-Abbès, l'artiste Kazouz Mohamed ne s'explique pas une telle méprise venant du département de Benbouzid : « Je suis très attristé et découragé d'avoir raté ce grand rendez-vous culturel que j'ai préparé depuis plus de 6 mois. J'ai transmis au ministère de tutelle tous les documents nécessaires (invitation officielle, visa, programme du congrès)… Un mois et demi à l'avance, je me suis déplacé à plusieurs reprises à Alger au niveau du ministère de la culture, pour récupérer l'autorisation d'absence et demander une aide éventuelle à l'achat du billet d'avion… Mais sans réussir finalement à obtenir quoi que ce soit de mes responsables hiérarchiques…. ». « De guerre lasse, devant l'absence de toute réaction des officiels de mon pays, j'ai dû contacter directement l'un des secrétaires permanents de l'organisation, le docteur Ali Abdullah, pour lui demander d'essayer de contacter lui aussi de son côté le ministre de l'Education nationale mais, semble-t-il, le téléphone ne marchait pas. Après plusieurs tentatives à partir de Bahreïn où il réside, le responsable de l'IOV a tenté aussi d'adresser une lettre au ministre sans réussir pour autant à la faxer de son pays. Il me l'a envoyée par email pour que je la faxe à mon tour à partir de Sidi Bel-Abbès. J'ai réussi à obtenir un bon numéro sur le site Internet du ministère pour parvenir enfin à l'envoyer. Et, j'ai pris mon mal en patience dans l'attente du fameux sésame qui me permettrait de faire le long voyage de Chine. Dans cette attente, je me suis déplacé trois fois à Alger pour les formalités de visa et d'assurance ainsi que le billet du voyage par avion que j'ai réussi à acheter grâce à l'argent du rappel viré aux enseignants. Mon départ était fixé pour le 19 octobre d'Alger-Doha–Shanghai et le retour le mercredi 27 octobre. A ce jour, je n'ai reçu aucune réponse du ministère de l'éducation nationale… Dire que j'étais programmé à donner une conférence sur la culture populaire en Algérie… Pour aller à Shanghai, ce n'est pas une chose aussi facile pour un artiste algérien de Bel-Abbés » fait remarquer désabusé notre ami Kazouz Mohamed. Pour rappel l'IOV est une ONG, dont le siège est en Autriche, qui consacre l'essentiel de ses missions et activités à favoriser et à préserver la culture traditionnelle. Elle compte à ce jour plus de 4.000 membres, représentant plus de 160 pays dans le monde, où elle s'est particulièrement illustrée par le soutien qu'elle assure dans l'organisation des festivals d'art folklorique nationaux et internationaux, des colloques, des ateliers scientifiques et pédagogique ainsi que les échanges culturels entre les artistes et professionnels du mode du spectacle et des arts. Visuels… Comme elle ne manque pas également d'encourager et assister les spécialistes intéressés à la recherche savante, la documentation et la publication sur des matières liées à l'art folklorique et aux traditions. Un cadre de coopération officiel lie l'IOV et l'UNESCO sur des projets communs depuis 1983.