Les étudiantes résidentes à la cité universitaire à Belgaïd, ont bloqué l'accès aux sièges des Instituts des sciences humaines, de la civilisation islamique et celui de la communication et l'histoire, en signe de protestation contre la décision du transfert de 300 étudiantes en architecture vers une nouvelle résidence à l'USTO. Ceci intervient au moment où la décision du transfert de 400 autres étudiantes vient d'être suspendue. Justement, c'est cette décision du transfert d'une partie des étudiantes et non la totalité qui suscite les craintes des protestataires de voir en cette mesure une « ruse » pour freiner leur protestation et contenir leur colère. La représentante de l'Uunion générale des étudiants libres UGEL, nous dira « nous avons accordé assez de temps aux responsables du secteur pour prendre les mesures qu'il faut afin d'éviter un tel désastre. Nous ne retournerons pas à cette cité dénuée des conditions minimales d'accueil, entre autres, l'eau, l'insécurité et l'hygiène. Il est même scandaleux de savoir que les responsables de l'office des prestations universitaires n'ont même pas jugé utile de nous contacter pour dialoguer avec nous directement afin de trouver des solutions qui arrangent tout le monde. Nous n'allons pas suspendre notre mouvement de contestation et nous sommes décidées d'aller jusqu'au bout pour faire valoir nos droits. Le mouvement de contestation s'étendra prochainement à l'université d'Oran. Nous ne voulons pas des promesses, nous voulons des décisions concrètes traduites sur le terrain. En plus des spécialités des sciences de communication, de bibliothèque économie et de l'histoire, il y a plusieurs autres dans la spécificité nécessite un contexte approprié. Malheureusement, c'est bien ce contexte que nous ne trouvons pas dans cette nouvelle résidence à Belgaïd » ,dira notre interlocutrice. A souligner que les étudiantes résidentes dans la cité de Belgaïd, ont tenu, il y a quelques jours, une réunion avec le directeur des prestations universitaires, à l'issue duquel, ce responsable aurait fait des promesses pour trouver des solutions aux problèmes soulevés. A rappeler que les résidentes de la cité universitaire ont observé de multiples actions de protestation, à l'issue de leur transfert des résidences universitaires S3 et S4 vers une cité mixte à Belgaïd. A noter que le wali d'Oran a accordé un délai d'une semaine aux responsables compétents pour régler définitivement les problèmes posés par les étudiants en cette entrée universitaire assez électrifiée.