La rue Rezoug Belkheir dans le quartier de Cité Petit, a été fermée durant 10 minutes à la circulation, en fin d'après- midi de ce samedi, ses habitants ayant tenu à marquer symboliquement, par un geste pacifique, leur mécontentement face au diktat qui leur est imposé par les transporteurs clandestins qui ont, selon nos interlocuteurs, pris possession de toute la longueur de la rue. En réalité, la fermeture volontaire de la rue Rezoug Belkheir à la circulation pendant un laps de temps, est intervenue suite à l'accident survenu dans ladite rue, un des clandestins habitué des lieux a heurté un habitant de la rue en question puis a pris la fuite. Il n'en fallait pas tant, pour que les habitants tentent une action pour alerter l'opinion publique et du coup les autorités locales sur le calvaire auquel ils sont quotidiennement confrontés. Selon ces habitants, parmi lesquels des chefs de familles, ils avaient depuis plusieurs mois déjà interpellé successivement et à maintes reprises les services communaux de leur secteur urbain ainsi que ceux de la 19ème sûreté urbaine territorialement compétents sur le calvaire qu'ils endurent face au squat de leur rue par les transporteurs informels. Un représentant du quartier dira à ce propos « outre nos multiples déplacements, nous avons adressé de nombreuses correspondances aux autorités locales, les responsables du secteur urbain et nous avons déposé une plainte auprès de la 19ème sûreté urbaine. Les passages alternés des éléments de la sûreté urbaine n'ont pas pour autant dissuadé les transporteurs clandestins qui ne se gênent nullement pour stationner sur toute la longueur de la rue. Des altercations et des propos discourtois sont monnaie courante, aucun foyer n'est épargné, pas même les deux crèches qui s'y trouvent ». On apprendra que suite à la fermeture de la rue à la circulation, les services de police sont arrivés sur les lieux et les habitants contestataires ont été priés de libérer la voie publique, pour être ensuite invités à désigner des représentants des habitants qui déposeront une nouvelle plainte auprès de la sûreté de l'arrondissement. Suite à cela, Les habitants espèrent que des dispositions pratiques seront prises afin de mettre un terme à l'anarchie qui règne dans leur rue.