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Quel prix à payer pour des acteurs fictifs ?
Publié dans La Voix de l'Oranie le 18 - 01 - 2011

Une majorité présidentielle écrasante en Tunisie? Plutôt une audience fictive. Les périls ne sont pas tous derrière nous. Comment cela se fait il que se produisent des évènements aussi graves que celui de Berriane et des conflits entre tribus du même genre et qui s'étaient produits ailleurs alors que les partis de l'Alliance sont majoritaires aux assemblées parlementaires, communales et de wilaya? Même remarque pour ce qui concerne les émeutes. Même remarque pour les grèves organisées par les syndicats autonomes alors qu'il est dit que c'est l'Ugta qui est seule représentative.
Nous nous trouvons dans une situation où l'impression est grande que les acteurs visibles et apparemment dotés de pouvoirs en vertu du fait majoritaire démontrent leur impuissance à éteindre les sources des conflits, à argumenter pour influer sur les facteurs d'apaisement. La tentation est grande de les accréditer du qualificatif de «fictifs», ce qui tend à faciliter toute démarche qui s'inscrirait dans l'objectif de faire accréditer la thèse que le pouvoir politique n'a pas de relais et ne peut en conséquence avoir entièrement une prise sur des évènements qui ne procèderaient pas de son initiative et qui échapperaient ainsi à sa maitrise
On a toujours pensé et même soutenu que la cohésion nationale est le meilleur espace de défense et que la rupture de celle-ci met fatalement en péril la sécurité nationale. La cohésion nationale suppose que les différentes parties communautaires bénéficient d'une identité collective et collective, ont la conviction que leur avenir est commun, qu'elles ont à faire face à des menaces communes, et qu'elles sont condamnées à vivre ensembles.
Cela nécessite donc leur engagement à la concertation en vue de produire des parades communes. Cela nécessite également que l'accès au pouvoir devrait se faire sur la base de la citoyenneté et non de l'appartenance communautaire. La rupture de la cohésion sociale qui garantit la justice sociale est également un facteur de vulnérabilité de la sécurité nationale.
Aussi faudrait-il que ces deux périls soient assez conjurés pour prendre au sérieux la prise de l'exacte mesure de l'ensemble des problèmes qui donnent naissance aux conflits entre tribus, et entre communautés et solutionner les revendications portant sur la préservation du pouvoir d'achat incitative au mouvement incessant des grèves alors que théoriquement, pour ce qui concerne ce dernier cas, tout aurait été réglé dans le cadre de négociations salariales menées par l'UGTA comme seul partenaire social. C'est la thèse du pouvoir et de sa périphérie.
Toujours théoriquement, les travailleurs affiliés à la fonction publique devraient exprimer leur gratitude à l'organisation syndicale officielle et ne pas suivre les syndicats autonomes dans leur mot d'ordre de grève. Il y a donc quelque part un élément d'incompréhension. Un élément de doute. Si l'UGTA représente la totalité ou la majorité des travailleurs et que les syndicats autonomes ne représentent que leur sigle, pourquoi y a-t-il continuité des grèves?.


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