Le 1er avril de l'année écoulée, une bijouterie de Gdyel est attaquée par des voyous qui y volent une quantité de 1kg d'or. L'opération se déroulera très vite puisque le plan établi permettra aux jeunes gangsters d'agir calmement. Dans un premier temps, l'un des voleurs entrera dans la bijouterie et demandera à voir des alliances. Le bijoutier lui répondra ne pas en avoir. A ce moment précis, deux autres acolytes entreront à leur tour et assèneront au bijoutier un coup de marteau à la tête. Voulant leur résister, le maître des lieux recevra un coup de couteau à l'abdomen. Fort heureusement, aucune partie vitale ne sera touchée. Profitant des blessures de la victime, les assaillants prendront tout l'or se trouvant en vitrine, l'équivalent d'un kilo, et prendront la fuite à bord de la voiture qui les attendait dehors, laissant la victime gisant sans connaissance. Ayant remarqué un mouvement anormal, un voisin du bijoutier prendra sa voiture et suivra les mis en cause. Il réussira à noter le numéro d'immatriculation de leur Clio et alertera les gendarmes. La victime, quant à elle, sera évacuée au CHU où elle sera prise en charge pour les premiers soins. Signalons qu'elle recevra un certificat d'incapacité de 21 jours. Par ailleurs, l'enquête ouverte permettra d'arrêter le propriétaire de la voiture et ses complices. Présentés devant le magistrat instructeur, les mis en cause dont un ressortissant tunisien ne nieront pas les faits. A l'exception du propriétaire de la voiture qui expliquera être un clandestin et qu'il ignorait tout de cette affaire de vol. Appelés, hier, à la barre pour répondre du grief d'association de malfaiteurs et vol qualifié, les mis en cause reconnaîtront les faits en maintenant leurs déclarations. Le principal mis en cause dans cette affaire précisera même qu'il a vendu 108g de cet or contre une valeur de 2.400 da. Quant au chauffeur de la voiture, il rejettera les griefs retenus à son encontre. Citée, la victime, encore sous le choc, dira avoir cru à une blague du premier avril. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public requerra la peine de quinze ans de réclusion contre tous les mis en cause. Alors que la défense du chauffeur de la voiture plaidera la non culpabilité, celle des autres prévenus demandera les circonstances atténuantes. A l'issue des délibérations, la peine de dix ans de réclusion a été retenue contre tous les mis en cause.