Hier, une effervescence inhabituelle a eu lieu au niveau de la cité des 50 logements sociaux, appartenant à l'OPGI et situés à proximité de l'EPSP, établissement public de santé de proximité, relevant de la commune d'El Kerma. Vu que plusieurs jeunes personnes, des hommes et des femmes ont manifesté, créant ainsi un mouvement de colère, déception et insécurité, suite au squat d'une trentaine de citoyens, venant de divers horizons, en majorité de Chteïbo et qui se sont accaparés de plusieurs logements vides, se trouvant dans le bloc C, de la cité citée plus haut. Face à cette situation, les Kermaouis, n'ayant pas accepté ce dépassement, se sont rués vers la cité des 50 logements et en particulier les demandeurs de logements sociaux dont la plupart exhibaient des récépissés de dépôt de dossiers pour l'attribution de logements. «Il n'est plus question qu'un étranger soit logé à El Kerma, alors que nous, nous sommes prioritaires et nous n'avons toujours bénéficié de rien», dit en criant un jeune, très en colère. «Nous vivons dans des habitations très précaires et dans de très mauvaises conditions, nous voulons tout simplement un logement, comme tout citoyen algérien», s'exclame un père de famille très furieux. Il est à noter que les 50 logements sociaux, entièrement achevés, depuis 2006, sont inoccupés actuellement, à l'exception d'une dizaine de familles. Ce qui a provoqué le courroux des protestataires rencontrés et qui ne demandent que leur droit. A signaler, l'intervention du P/APC, en l'occurrence Bouazza Med, qui s'est déplacé sur les lieux, quelques instants après cette effervescence et qui a écouté les doléances des citoyens, tentant de convaincre ces derniers de faire preuve de sagesse et tout en leur promettant de prendre en considération leurs préoccupations légitimes.