Des milliers de manifestants contre le régime dictateur de Kadhafi et ses fils ont appelé au retour des héritiers du Royaume d'Idriss Senouci. Des jeunes qui n'étaient pas nés durant le règne du Roi Idriss Senouci ont remplacé partout le drapeau vert imposé par Kadhafi par l'ancien emblème du royaume Senouci. Quant aux vétérans, ils expriment leur nostalgie à l'époque d'un roi qui était «très juste envers son peuple». A la frontière entre l'Algérie et la Libye et entre la Tunisie et la Libye des journalistes maghrébins, dont des Algériens, ont été interdits d'entrer en Libye, sur instruction de Seif El-Islam, progéniture sanguinaire de Kadhafi.
Des Tunisiens qui ont réussi à quitter la Libye ont affirmé qu'un génocide est perpétré à huit clos contre le peuple qui demande un changement vers le progrès. Sahli Brahim, un Tunisien âgé à déclaré que de jeunes Tunisiens, Egyptiens et Algériens ont refusé de quitter la Libye et choisi d'assister et de soutenir leurs frères libyens contre la monstruosité de la garde spéciale des fils de Kadhafi, Cinq de ses fils étant des responsables de brigade militaire et escadron de la mort. Pour rappel, en 1969, Kadhafi, Colonel, avait bien manigancé son coup d'Etat contre le roi Idriss Senouci dont les racines sont algérienne, un descendant de la Zaouïa Senoucia de Mostaganem. Kadhafi, craignant une opposition contre son coup d'Etat par feu Houari Boumediene, avait fabriqué des faux rapports et des fausses déclarations contre le roi, qu'il accusait et dénoncer d'une manière calomnieuse, pour tromper Boumediene et gagner son silence. Kadhafi, a trompé même ses proches et collaborateurs en l'occurrence son ancien ami Jelloud, le premier qui c'est rebellé contre la dictature de Kadhafi. Mais ce dernier, astucieux, a réussi avec des milliards de dollars du peuple libyen à soudoyer la communauté internationale, après tous les crimes terroristes perpétrés par ses agents du service du renseignement qu'il avait créé lui-même et supervisé à partir de son bunker. Pour les observateurs, une folie de grandeur a atteint Kadhafi qui s'est imaginé dans son dernier discours, caché dans un hall, qu'il avait participé à la guerre contre les Italiens, les Américains, le nucléaire, contre Hissan Habri, contre Bourguiba… «Alors, interroge un colonel libyen qui a rallié avec son armé le peuple, Kadhafi finira-t-il comme Hitler dans son bunker?»