Dans un communiqué transmis à notre rédaction d'Alger, les membres de l'Observatoire de luttes contre les violences envers les femmes se sont dits indignés par la répression qui s'est abattue sur les étudiants rassemblés, ces derniers jours, devant le siège du ministère de l'enseignement supérieur pour revendiquer leurs droits, du reste légitimes. Dans ce communiqué signé par la porte-parole de l'observatoire, Mme Chérifa Kheddar, «cette répression rappelle la celle qui s'est abattue sur les manifestants du 19 février, qui ont répondu à l'appel de la Coordination nationale pour la démocratie et le changement, dont la marche pacifique a été pour la deuxième fois interdite et réprimée». Par ailleurs, l'observatoire, qui s'associe à toutes démarches démocratiques revendiquant le changement et la démocratie, s'est dit horrifié par «le génocide perpétré par le dictateur Kadhafi, contre les citoyennes et citoyens libyens».