Le tribunal criminel de la cour d'Oran a reporté l'affaire de H.Dj., mis en cause dans une affaire d'appartenance à groupe terroriste, et ce, pour non transfert de prisonnier, à la prochaine session. En effet, détenu à la maison d'arrêt de Chlef, H.Dj. n'a pas été transféré à temps pour son procès. Les faits de cette affaire sont liés à celle de l'attentat suicide déjouée le 6 septembre 2007 dans la wilaya de Batna où il a été établi que le dénommé Bellazreg Houari, alias «Abou Mokdad el Yamani», le kamikaze, était originaire d'Oran. Il avait aussi été établi alors que ce dernier, qui appartenait au GSPC, fréquentait -avec deux autres éléments de son groupe- un lieu de prière appelé «Ibn Taymiya», situé à Sidi El-Bachir (Oran). Les enquêteurs devaient ensuite aboutir au fait que ces terroristes était en liaison avec un groupe de soutien dans cette localité. Ainsi, le 10/12/2007, et suite à une filature, S.M., qui se faisait appeler Benaouda, alias «Abou Mouaad», est arrêté à la gare routière de Yaghmoracen alors qu'il était sur le point de se rendre à Sétif. Il a été découvert alors en sa possession des jumelles militaires, une boussole, deux téléphones portables et une carte géographique. Il devait ainsi passer aux aveux lors de son interrogatoire, reconnaissant son appartenance au GSPC de la cinquième région et qu'il était chargé de recruter de jeunes. Il devait aussi donner le nom de ses chefs mais aussi de ses acolytes dans ce pool de recrutement, dont H.Dj., appelé Réda. Celui-ci, et s'il n'a pas nié avoir été membre actif des groupes terroristes, il a souligné qu'il avait bénéficié de la loi portant sur la réconciliation nationale. Quant aux tenants de l'affaire dans laquelle il a été cité, il expliquait que le dénommé Amalou l'avait contacté et lui avait donné un numéro de téléphone pour entrer en contact avec un certain B.H. Signalons que d'autres éléments ont été interpellés lors de cette enquête, huit au total.