Ces derniers jours, les prix de toutes les denrées alimentaires, fruits et légumes, viandes, poisson et autres, ont connu une hausse assez sensible et inexpliquée au niveau des différents marchés et des commerçants de tout le territoire de la wilaya. Cette envolée des prix a fait beaucoup de mécontents parmi les ménages, plus particulièrement ceux ayant un faible revenu, qui ne savent plus à quel saint se vouer pour sortir du calvaire quotidien. En effet, que peut faire un retraité qui a une famille à charge avec une pension qui ne dépasse guère les 6.000 dinars/mois face au prix de la pomme de terre qui est de 45 à 50Da le kilo, les fèves à 60Da, la salade verte 40Da, la Tomate entre 55 et 60Da, la sardine, appelée «le poisson du pauvre», qui dépasse largement les 300 dinars le kilo. Quant aux fruits et viandes, il faut mieux ne pas s'en approcher car on risque de se brûler la main! Pour connaître les vraies raisons de cette hausse, la VO a rencontré des éleveurs qui ont déclaré que cette cherté de la viande est due au prix de l'orge qui a connu, lui aussi, une hausse et aux différentes charges et autres frais d'engraissement. En somme, c'est au citoyen qui doit subir ces charges, l'empêchent ainsi de consommer la viande pourtant nécessaire pour sa santé. Que va-t-il se passez alors durant le mois de Ramadhan où des commerçants sans scrupules prennent la décision de revoir à la hausse tout ce qui est consommable, allant du persil jusqu'à la viande et les gâteaux traditionnels, se demandent alors des citoyens qui interpellent l'Etat pour réguler le marché en instaurant de nouvelles démarches commerciales tout en sévissant les spéculateurs qui s'enrichissent sur le dos du travailleur.