Au troisième jour de la grève annoncée, les médecins spécialistes et résidents continuent leur mouvement au sein du centre hospitalo-universitaire d'Oran, considérant la déclaration du ministre de la santé de verbale et à ce jour, aucun écrit ne leur a été envoyé, dira le délégué des grévistes. Signalons que de nombreux résidents grévistes n'ont pas gelé leurs activités médicales et assurent toujours le service au niveau des urgences et de la réanimation. En effet, selon ces derniers, cette semaine de grève est considérée comme critique, vu que leurs revendications n'ont pas été prises en charge et à ce jour, aucun écrit ne leur a été officiellement envoyé par le ministre de la santé, leur principale revendication, étant l'approbation du nouveau statut, actuellement entre les mains du ministre de la santé. «La signature du ministre de la santé, à elle seule, ne peut pas régler la situation. Il faut d'abord avoir l'accord des autres structures, à savoir le ministère des finances et de la fonction publique. Si ces derniers, nous donnent leur accord, on se réunira avec les médecins grévistes, pour envisager le gel provisoire de la grève, tout en attendant la prise en charge du reste de nos revendications», a-t-on appris du délégué des médecins grévistes. Par ailleurs, il est à signaler que ces médecins sont entrés en grève, depuis trois mois et ont décidé de ne reprendre le travail qu'une fois leurs revendications réglées. Il faut savoir qu'ils demandent l'approbation du statut, l'augmentation des salaires, la prime de risque de contagion ainsi que celle relative aux gardes et permanences.