Au troisième jour des épreuves du baccalauréat, nous sommes allés à la rencontre de candidats dans la filière scientifique et aujourd'hui, c'était au tour de l'épreuve des sciences naturelles, matière dont le coefficient est le plus élevé dans cette filière. A la sortie du centre d'examen, à savoir le lycée Benothmane Med El Kebir, les candidats étaient, pour la plupart, unanimes pour dire que «le sujet était assez difficile, long et donc épuisant. Nous avions beaucoup d'exercices à résoudre.» Quant à l'épreuve de l'histoire/géographie qui s'est déroulée, avant-hier après midi, les candidats semblaient assez contents des sujets proposés et l'un d'entre eux dira: «Ceux qui ont bien révisé ont trouvé les sujets d'histoire et de géographie vraiment abordables.» Les candidats sont encore une fois revenus sur la surveillance qui est très rapprochée, selon eux, et diront à cet effet: «La présence des surveillants est telle qu'elle nous met dans un état de stress, surtout lorsque les surveillants s'approchent de nous et lisent par-dessus nos épaules, aussi nous avons du mal à nous concentrer.» L'excès de zèle de certains surveillants a atteint un tel degré qu'ils sont même arrivés à demander aux candidats de ne pas lever la tête, sous peine d'être sanctionnés. Normal donc que l'examiné se sente oppressé.
