Depuis maintenant quelques temps, comme mentionné dans nos précédant articles, le MJS est pris dans une lourde tourmente et il est le seul responsable du bourbier dans lequel il patauge avec peu d'aisance. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab, a apporté d'importants changements aux postes de responsabilité, mettant ainsi fin aux tâches de certains hauts responsables. Selon des connaisseurs du secteur, les scandales, les réformes ratées, l'érosion de l'autorité, l'illégitimité de certaines pratiques, ont favorisé une instabilité chronique au sein du ministère de la Jeunesse et des Sport, et notamment au niveau de ses directions les plus névralgiques. La situation devenue très complexe, collectionnant les revers et les scandales, le secteur semble sombrer dans une déprime sans fin. De nouveaux responsables qui sont que des anciennes têtes dépoussiérées, d'autres relookés mises en scènes pour contenir le conflit ! Avant d'être unanimement défini, ce que vie actuellement le MJS, comme un échec, il faut s'attarder sur l'intensité et le genre d'information qui alimentent ce sujet. Méconnu pour certains ou jugé peu susceptible d'attirer l'attention pour d'autres, il faut désormais comprendre qu'une nouvelle vision s'impose. Tout se sait et se transmet d'une incroyable rapidité et d'une étonnante efficacité sur les réseaux sociaux. Même le plus attentionné des Discours ne pourra modifier une définition élaboré et déjà observé. Il est donc inefficace de déclencher un processus de redéfinition. Les faits sont là il faut les assumer. Est-ce qu'une tentative, dans l'espoir peut être d'infuser du sang neuf à un secteur animique sera la bienvenue. Le moins que l'on puisse dire est que le MJS, en mal de dirigeants et souffrant d'une incompétence quasi-généralisée au plus haut niveau de ses instances, bricole avec un excellent amateurisme des décisions donnant au secteur cette impression d'avancer en reculant en rang dispersés. Le number one de la tutelle multiplie avec art ses limogeages sous le rythme des scandales auparavant relatés dans nos articles. Face à un sport qui peine à redémarrer, une jeunesse qui prend le large dans des embarcations de morts. On peut dire, sans risque de se tromper que ceux qui se sont succédés à la tête de la bâtisse du 1er mai n'ont pas fait les choses à moitié en participant, chacune en ce qui la concerne à la mise à mort du secteur. Dans l'art du gâchis, l'image du sport et de la jeunesse est sacrifiée sur l'autel des intérêts personnels. Des dégâts au rythme des scandales se succèdent ébranlant sérieusement l'édifice du 1er Mai. Dérangés dans leurs privilèges acquis à l'ombre de leurs combines, les dirigeants du MJS se sautent les têtes. La question est maintenant de savoir combien de temps le secteur pourra endurer cette situation. La tutelle doit impérativement se pencher sur les priorités et les tares que traîne le secteur depuis des lustres, d'où une inexorable descente aux enfers programmée. Tout le monde sait pourquoi il est difficile de s'attaquer à certaines situations acquises et des noms jouissant de haute protection et se comportant en maîtres absolus dans leurs bureaux feutrés. Mais il existe des responsables qui prennent le risque d'évoquer les vrais problèmes du secteur. Ce dernier doit enfin s'exprimer au travers ses cadres et ses compétences. L'idée de la compétition dans l'ère moderne symbolise une guerre qui ne montre pas ses armes, mais qui donne à ceux qui savent lire les statistiques de la réussite et des objectifs attends, un aperçu assez suffisant de la hiérarchie des nations. Même instrumentalisé ce qui est inévitable, le secteur devrait prendre le contrôle et s'en servir. Beaucoup de cadres armés de leurs performances, ont l'air de comprendre l'enjeu et ont décidé de faire honneur à leurs secteurs. En attendant, il faut espérer, croiser les doigts, qu'au 1er mai, on va remettre le compteur à zéro, se refaire un grand départ, pour enfin rétablir la confiance qui s'est effriter sans vraiment se casser. Cela relancera sans doute le secteur et permettra à l'Algérie de s'aligner enfin sur le standard international.