À la fin du xxe siècle, des mouvements berbères décident de faire démarrer l'ère berbère et son calendrier par rapport au règne de Sheshonq Ier fixé par leurs soins à 950 av. J.-C..En 1980, Ammar Negadi, militant et chercheur algérien dans le domaine de l'amazighité, souhaitant créer une ère amazighe, avait choisi l'an 950 avant Jésus-Christ, année de l'accession de Sheshonq au trône d'Egypte, comme « l'an zéro du calendrier dit amazigh », avec Yennayer, comme le premier jour de l'an. Le choix de cet événement comme point de départ de la datation amazighe a été repris par l'Académie Berbère, le MCB et d'autres organisations amazighes.Pour rappel, Negadi a été exclu de l'académie berbère au motif entre autres d'être un agent des services Algériens et pourquoi pas Egyptien tiens ! Quand on connaît le rôle des services Fr au sein de cette académie, plus d'une question reste suspendue à nos lèvres même si malgré tout nous restons accrochés et attachés à notre histoire et nos mémoires. Yenayer est avant tout une fête agraire, peut-être antérieure à Sheshnonq, peut-être postérieure, c'est un jour marqué par presque toute l'Afrique du Nord, mais qu'en est-il de notre calendrier toujours agraire ? Un outil d'une précision frappante que maîtrisaient ces hommes pourtant dits analphabètes ? Dans quels chapitres de la constitution et de l'agriculture du plastic et des containers a-t-il été classé ? En 2018 Le pouvoir Algérien décide de réhabiliter le Pharaon et décrète que le 12 janvier serait férié pour marquer le nouvel an dit amazigh.Ils ont misérablement traduit ‘Essalamou Alaykoum' et inventé une formule de salutations pour les berbères, ‘Azul Felawen'. De même, comme l'ont fait les tyrans des dynasties ‘islamiques' qui ont inventé des formules et des festivités pour Mouharem et El Mawelid (Anniversaire du jour de naissance du prophète Mohamed SSAWS) type-Noël et jour de l'an, il y a aujourd'hui et grâce entre autres au formidable relais des écoles et des médias soumis et complices, le ‘Assgass Amegaz', i.e.encore et encore une odieuse traduction de ‘Bonne Année' , notion et formules qui n'ont jamais existé ni dans nos montagnes, ni dans nos plaines ni dans nos villes. Pour ma part, je me contente de commémorer non pas Sheshong ou Shouchnaq que nous connaissons grâce à l'ancien testament et aux traces de la XXII ème dynastie égyptienne d'origine Libyque (Aïe ! Du coup séparer le religieux du reste se complique), mais plutôt nos Pharaons de 1962, de Janvier 1992 autoproclamés d'ailleurs Déités et ‘Arebab' Dzair et bien sur ceux de 2020.A bon entendeur !Z.A.