L'écrivaine algérienne Ahlam Mosteghanemi a été classée par des internautes au troisième rang des auteurs arabes les plus populaires après les Egyptiens, le prix Nobel 1988 Naguib Mahfouz et le journaliste Mohamed Hassanein Heikal. Selon un sondage effectué récemment par Yahoo! Maktoub Research, Ahlam Mosteghanemi a été désignée avant le Soudanais Tayeb Salih, l'Américano-palestinien Edward Said (décédé), l'Egyptien Alaa El Aswany, l'Egyptienne Nawal Sa'adawi, le Saoudien Abdul Rahman Munif, l'EgyptienYoussef Zidan et le Libanais Amin Maalouf. La romancière algérienne est le premier auteur arabe contemporain à vendre des centaines de milliers de livres et à rester en tête des meilleures ventes pendant des année au Liban, en Jordanie, en Syrie, en Tunisie et au Emirats arabes unis. Ahlam Mosteghanemi est notamment célèbre pour son roman "Dhakirat Al-Jassed" (Mémoire de la chair) édité en 1993 à Beyrouth qui en est, aujourd'hui, à sa 18e édition, fait unique dans l'histoire de la littérature arabe contemporaine. Dhakiret Al-Jassed a reçu le "Prix Naguib Mahfouz", équivalent au Goncourt français, décerné par l'université américaine du Caire en 1998 avant d'être traduit en Anglais, en Italien, en Français, en Allemand, en Espagnol et en Chinois, notamment. Le roman a été introduit dans les programmes de plusieurs universités internationales telles que la Sorbonne à Paris, l'Université de Lyon, l'Université de Maryland à Washington et fait l'objet de recherche dans différentes facultés arabes (Alger, Le Caire, Beyrouth). Ahlam Mosteghanemi est, par ailleurs, l'auteure de "Faoud Al-Hawess" (L'anarchie des sens, 1997) qui est à sa 15e édition, "Aabir Sarir" (Le passant du lit, 2002) vendu déjà à plus de 80.000 examplaires et possède des recueils de poésie tels que "Aala Mara El-Ayam" (Au havre des jours) édité par l'ex SNED en 1973 et "Akadib Samaka" (Mensonge d'un poisson) édité par l'ENAG en 1993. Le sondage a été effectué dans 15 pays arabes auprès d'un échantillon de 3503 personnes.