Le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, a mis en exergue, dimanche à Alger, l'importance de route transsaharienne (Alger-Lagos) et son impact sur le développement économique et la sécurité dans le sud algérien et les pays voisins. Intervenant en marge de la 54ème réunion du comité de raccordement de la route transsaharienne, composé de représentants de pays concernés par le projet (Tunisie, Algérie, Niger, Tchad, Mali et Nigeria), M. Ghoul a indiqué que "cette infrastructure se veut un facteur de stabilité, d'échange et d'amitié entre les peuples de la région et tend à valoriser les potentialités et richesses locales". Après avoir cité les deux tronçons Tamanrasset-Timiaouine et Tamanrasset-Tinzaouatine d'une longueur de 800 km dont la réalisation débutera dans le courant de l'année, M. Ghoul a souligné l'importance de cette nouvelle infrastructure pour la wilaya de Tamanrasset "devenue un pôle africain qui comprend une université desservie par une route transsaharienne outre les ressources en eau disponibles grâce au projet de transfert des eaux Ain Salah-Tamanrasset" inauguré récemment. Le tronçon traversant le territoire algérien est estimé à 3.000 Km. Ce "projet continental sera consolidé par le projet de réalisation du gazoduc transsaharien (Algérie-Nigeria), ce qui contribuerait à conforter la place de cette wilaya en tant qu'espace d'échange positif et de circulation". Le ministre a indiqué que toutes les études avaient relevé l'importance de cette route transsaharienne notamment sur le plan économique, précisant que la prochaine session sera consacrée au financement du tronçon nigérien reliant Assamaka à Arlit (230 km). L'ordre du jour de la 54e session du comité de liaison de la route transsaharienne comporte également l'examen des réalisations des pays membres dans le cadre du projet de la route transsaharienne.