MALABO (Guinée Equatoriale) - Les Chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine ont affirmé, vendredi à Malabo, dans une décision finale, leur attachement aux propositions contenues dans l'Accord-cadre établi sur la base de la feuille de route de l'Union Africaine (UA) par le Comité ad hoc de haut niveau sur la crise libyenne. "La Conférence fait siennes les propositions en vue d'un Accord-cadre pour une solution politique à la crise en Libye, telles que présentées par le Comité ad hoc, dans le cadre de la feuille de route de l'UA et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des nations Unies", souligne-t-on dans cette décision. La Conférence demande, en outre, au Comité ad hoc de "soumettre ces propositions aux parties libyennes, à savoir le Gouvernement de la Libye et le Conseil national de transition, et à les engager sur cette base, y compris à travers la convocation rapide de négociations sous les auspices de l'UA et des Nations Unies, avec le soutien de la Ligue des Etats Arabes, l'Organisation de la Conférence islamique et l'Union européenne ". Les Chefs d'Etat et de gouvernement africains ont également exhorté "les parties libyennes à faire preuve de volonté politique nécessaire, à placer l'intérêt suprême de leur pays et de leur peuple au-dessus de toute considération, et d'apporter la coopération nécessaire au Comité ad hoc de haut niveau ". Ils ont invité, par ailleurs, les partenaires internationaux de l'UA, en particulier le Conseil de sécurité des Nations Unies et ses membres, ainsi que les partenaires bilatéraux concernés, de "soutenir l'initiative africaine et la recherche d'une solution politique qui constitue la meilleure voie pour, atteindre en Libye les objectifs interdépendants de paix, de démocratie, d'Etat de droit et de réconciliation nationale ". A rappeler que le comité de médiation de l'UA sur la crise libyenne, composé de cinq chefs d'Etat, avait lors de sa réunion tenue le 26 juin à Prétoria "salué la décision du colonel el-Gueddafi de ne pas faire partie du processus de négociations". Les Chefs d'Etat et de gouvernement africains ont par ailleurs souligné que le rôle de l'UA "est formellement reconnu par la résolution 1973 (2011) du Conseil de sécurité des Nations Unies. La Conférence a, enfin rendu, hommage au Comité ad hoc et à ses membres pour "l'engagement et la détermination avec lesquels ils accomplissent le mandat qui leur a été confié".