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Débats houleux à l'ONU sur la réforme du Conseil de sécurité
Publié dans Algérie Presse Service le 09 - 11 - 2011

NEW YORK - Les représentants de plusieurs pays ont fortement critiqué mardi à l'Assemblée générale de l'ONU, le fonctionnement du Conseil de sécurité et l'impasse dans laquelle se trouvent les négociations sur les changements à apporter pour une représentation équitable.
Intervenant au nom du Groupe des Etats d'Afrique, le représentant du Sierra-Leone a relevé ‘‘l'injustice'' faite à l'Afrique, qui représente 70% des décisions du Conseil de sécurité tout en étant sous représentée.
La réforme du Conseil de sécurité, a-t-il souligné, doit traduire la volonté commune des deux tiers des Etats membres de l'ONU. Conformément au Consensus d'Ezulwini et à la Déclaration de Syrte, le continent africain réclame deux sièges permanents, avec toutes les prérogatives qui s'y rattachent, y compris le droit de veto et cinq sièges non permanents, a-t-il souligné.
A ce sujet, le représentant de l'Algérie, Mourad Benmehidi, a rappelé l'attachement de sa délégation à la position africaine telle qu'énoncée dans le Consensus d'Ezulwini pour l'attribution de pas moins de deux sièges permanents, ‘‘avec tous les privilèges et droits inhérents à cette catégorie, y compris le droit de veto'', ainsi que deux nouveaux sièges non permanents à l'Afrique.
Au nom du Mouvement des pays non alignés, le représentant de l'Egypte a aussi mis l'accent sur ‘‘l'injustice historique'' faite à l'Afrique pour appeler à une réforme du Conseil de sécurité qui améliore la représentation du continent.
Dans ce sens, il a appuyé les propositions du Consensus d'Ezulwini et de la Déclaration de Syrte, selon lesquelles l'élargissement de la seule catégorie des membres non permanents n'est pas une option pour l'Afrique et que le droit de veto doit être accordé à tous les nouveaux membres permanents.
Il a prévenu que les Etats d'Afrique pourraient demander plus de sièges permanents et non permanents s'ils voient que des régions plus petites obtiennent plus de sièges que ne l'exige leur taux de représentation.
Dans son intervention, le représentant de la Tunisie a affirmé que le Conseil de sécurité ne doit en aucun cas devenir le ‘‘club privé'' de pays aux privilèges spéciaux, considérant que ce serait là un danger pour les résolutions qu'il adopte.
La Tunisie, a expliqué le représentant, appuie la position de l'Union africaine telle que reflétée dans le Consensus d'Ezulwini et la Déclaration de Syrte. ‘‘Il est temps de remédier à la situation actuelle qui prive depuis toujours le continent africain d'une présence permanente au Conseil de sécurité'', a-t-il insisté.
Pour sa part, la représentante des Etats-Unis s'est dite favorable à l'élargissement du Conseil d'une manière qui ne diminue en rien son efficacité, soulignant que son pays appuie un élargissement du nombre des membres permanents et non permanents.
Elle a toutefois estimé que l'élargissement de la catégorie des membres permanents devrait se faire au cas par cas, et que les Etats-Unis ne sont pas prêts à appuyer une réforme qui modifie la structure actuelle du droit de veto.
Le représentant de Cuba a réaffirmé l'urgence de procéder à une réforme profonde du Conseil de sécurité qui doit être plus représentatif, plus démocratique et plus transparent.
Défendant un Conseil d'au moins 26 membres, le représentant a jugé que rien ne justifie que des continents entiers comme l'Afrique ou l'Amérique latine et les Caraïbes, n'aient pas de représentant permanent.
Selon lui, la proposition de certains sur l'addition de nouveaux membres permanents sans droit de veto reviendrait à créer une nouvelle catégorie de membres, ce à quoi Cuba s'oppose, comme à toute discrimination entre Etats souverains.
Un même appel a été fait par le représentant du Venezuela qui a réitéré la position de son pays qui consiste en une augmentation du nombre des membres permanents et non permanents pour y inclure des pays en développement d'Afrique, d'Asie, et d'Amérique latine et des Caraïbes, sur la base d'une formule de 25 ou 26 membres.
‘‘Les peuples de ces continents se sont vus privés de l'exercice de cette responsabilité depuis plus de 60 ans'', a-t-il observé, estimant en outre que le veto était un mécanisme ‘‘anachronique et antidémocratique'', en opposition avec le principe d'égalité souveraine des Etats, et a plaidé pour l'élimination ou la limitation de son utilisation, en vue d'une suppression totale.
Appelant à la nécessite de parvenir à un nombre de membres qui reflète la pluralité du monde, le représentant de l'Indonésie a regretté la sous-représentation de l'Asie et de l'Afrique.
Dans ce sens, il a préconisé que l'Afrique et l'Asie doivent obtenir au moins quatre sièges supplémentaires, ajoutant que le droit de veto n'a pas sa place dans un monde de plus en plus démocratique, et que le Conseil doit être plus accessible au plus grand nombre et avoir une meilleure interaction avec l'Assemblée générale.
Lors de ces débats, la Chine a souhaité que la réforme du Conseil se fasse en vertu de la Charte des Nations unies, et qu'elle permette une meilleure représentation des pays en développement, notamment le continent africain.


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