ALGER - Le syndicat national des hospitalo-universitaires chercheurs a décidé jeudi à Alger, de durcir, début février, son mouvement après la "non-satisfaction" de ses revendications. "Nous sommes convenus de durcir notre mouvement de grève début février. Il touchera aussi bien l'activité de soin que d'enseignement", a déclaré à la presse le secrétaire général du syndicat, Réda Djidjik, au sortir des travaux de la session extraordinaire du conseil national du syndicat. Il a expliqué que le syndicat a décidé non seulement du gel du travail au niveau de la santé mais aussi de "bloquer les examens des étudiants de médecine, de pharmacie et de la chirurgie dentaire devant avoir lieu prochainement". Un préavis de grève sera déposé prochainement, a indiqué M. Djidjik. Une grève de trois jours a été observée, de dimanche à mardi, pour exiger du ministère de la Santé la mise en place d'une commission d'enquête sur la hausse de la facture d'importation de médicaments et la révision du régime indemnitaire des hospitalo-universitaires. Le syndicat réclame d'augmenter la prime de rendement à 30% avec effet rétroactif à compter de janvier 2008. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, avait affirmé que son département avait honoré "tous ses engagements" concernant les revendications des hospitalo-universitaires, les appelant à "la sagesse, à renoncer à la grève" et à "ne pas prendre le malade en otage".