Le bureau politique du parti du Front de libération nationale (FLN) a affirmé, dimanche à Alger, que le secrétaire général du parti, Abdelaziz Belkhadem, n'a reçu aucune demande pour la tenue d'une session extraordinaire du comité central du parti, ajoutant que M. Belkhadem était le seul habilité à convoquer les réunions du comité central. Le bureau politique du parti du FLN a indiqué, dans un communiqué publié à l'issue de sa réunion, que M. Belkhadem "n'a reçu aucune demande pour la tenue d'une session extraordinaire du comité central du parti" en vertu de l'article 37 des statuts qui stipule que la tenue d'une session extraordinaire intervient à la demande du secrétaire général du parti ou les trois-quarts des membres du comité. "Toute initiative visant à organiser une réunion ne répondant pas aux conditions, est considérée comme illégitime" conformément à l'article 42 des statuts qui stipule que "le secrétaire général est, seul habilité à convoquer les réunions du comité central, qu'elles soient ordinaires ou extraordinaires". Par ailleurs, le bureau politique du parti du FLN a invité les membres du comité central et les militants à "adhérer" aux listes du parti à la faveur des législatives prévues le 10 mai prochain et à "se mobiliser" pour réussir ce rendez-vous électoral. Il a en outre appelé "à barrer la route à ceux qui veulent porter atteinte au parti et à la stabilité du pays". Lors d'une rencontre tenue jeudi avec les mohafedhs, têtes de liste et les membres du Bureau politique pour leur donner les dernières instructions avant le début de la campagne électorale, M. Belkhadem a affirmé que les évènements qui ont secoué le parti "ont fait accroire à d'aucuns que ce qui s'est passé dans d'autres formations pouvait affecter notre parti en pensant que les situations étaient similaires". Le SG du parti FLN s'adressait par ce commentaire, à certains responsables du parti qui ont fait part de leur mécontentement car leurs noms ne figuraient pas sur les listes électorales. Il a estimé inutile la collecte de signatures pour la tenue d'une session extraordinaire du comité central pour un retrait de confiance. La session ordinaire est prévue après le 10 mai prochain. Les personnes qui ne mesurent pas la distance qui sépare la réalité de leurs désirs procèdent à la collecte de signatures des membres du Comité central pour procéder au retrait de confiance, a-t-il dit insistant sur la nécessité de rendre des comptes après le 10 mai et non avant. Il a souligné qu'en cas d'échec de son parti, il donnera sa démission du poste de secrétaire général du FLN, ajoutant qu'il comprenait le mécontentement de ceux qui n'ont pas été retenus. "Je comprends la colère de ceux qui n'ont pas été retenus car l'occasion ne leur a pas été donnée mais le problème réside plutôt dans le nombre". "Dans toute entreprise humaine nous pouvons réussir tout comme nous sommes susceptibles de rater notre objectif", a-t-il dit.