Le Secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Abdelaziz Belkhadem a affirmé, dimanche, à Tamanrasset, que les prochaines élections législatives "sont différentes des précédentes, car les yeux du monde entier seront rivés sur l'Algérie". M. Belkhadem qui intervenait lors d'un deuxième meeting organisé au premier jour de la campagne électorale, a souligné que "cette échéance est différente des précédentes, car tous les yeux seront rivés sur l'Algérie à l'occasion du rendez-vous du 10 mai", en allusion à ceux qui "voudraient voir l'Algérie verser dans l'insécurité et l'instabilité". Dans ce contexte, M. Belkhadem a indiqué que son parti "soutient l'unité au sein des nations et non la division à l'instar de ce qu'il s'est passé au Soudan" rappelant que le peuple algérien "a payé un lourd tribut pour son indépendance et l'intégrité territoriale du pays". Il a appelé les gouverneurs à "être à l'écoute des peuples pour éviter toute intervention étrangère". Pour ce faire, M. Belkhadem a mis l'accent sur la nécessité de choisir "les députés qui ne se soucieront pas uniquement d'élaborer des lois et de contrôler les actions du gouvernement mais aussi qui seront chargés d'amender la constitution". Les prochaines élections législatives sont cruciales pour l'Algérie, car se déroulant "au lendemain de turbulences survenues dans le monde arabe et d'aucuns guettent la moindre faille pour que l'Algérie trébuche". Dans ce sillage, M. Belkhadem a rappelé la présence d'observateurs étrangers et souligné l'importance de leurs rapports en matière de probité et de transparence des élections. "Le peuple algérien est souverain et veut approfondir le processus démocratique et décider lui-même de son avenir pour faire taire ceux qui plaident pour un printemps arabe", a-t-il ajouté, soulignant que "nous soutenons le droit des peuples à choisir leurs dirigeants et à changer leurs régimes politiques mais nous nous opposons fermement aux révolutions importées et à toute intervention étrangère". M. Belkhadem a appelé les citoyens de Tamanrasset et à travers eux tous les citoyens algériens à assumer leur responsabilité à l'égard de leur pays qui a vécu, durant les années 80 et 90, dans un climat d'instabilité et d'insécurité.