Il est impossible à l'heure actuelle de définir le nombre des victimes des essais nucléaires de Béryl, effectués par les autorités françaises à In Ecker devant l'absence d'archives concernant ces explosions, a souligné mercredi le chercheur en nucléaire M. Amar Mansouri. Lors d'une conférence organisée par l'association "Mechaal El Chahid" à l'occasion de la commémoration du 50ème anniversaire des essais de Béryl (1 mai 1962), le chercheur a précisé que le nombre de victimes demeurait inconnu, car l'Algérie ne possède pas d'archives sur cette période. Il a ajouté que les séquelles de ces explosions font encore des centaines de victimes parmi la population de la région qui souffrent de maladies provoquées par les radiations nucléaires. M. Mansouri a appelé une fois encore à la restitution des archives algériens en possession des autorités françaises concernant toutes les expériences nucléaires effectuées dans le Sahara algérien en vue de localiser les zones à risques et protéger la population et l'environnement. Il a également plaidé pour l'unification des efforts de la société civile afin de revendiquer des indemnités pour les victimes et des dédommagements des pertes causées à l'environnement. Il a dans ce sens rappelé que les chiffres faisaient état de la destruction de près de 50 hectares.