Une marche non autorisée de gardes communaux a été empêchée lundi après-midi par les services de sécurité à Birkhadem (Alger), a-t-on constaté sur place. Les manifestants, au nombre de 5.000 selon la police, beaucoup plus selon les organisateurs, voulaient se rendre au siège de la présidence de la République pour y tenir un rassemblement et revendiquer des droits socio-professionels. Des gardes communaux, venant de plusieurs wilayas du pays, avaient entamé lundi matin une marche à pied depuis la ville de Blida (49 km d'Alger) pour atteindre le centre de la capitale. Ils ont été contenus au niveau de Birkhadem après des affrontements avec les forces de l'ordre ayant fait quelques blessés. Les gardes communaux revendiquent une retraite anticipée avec des indemnités (matérielles et morales) en cas de dissolution de leur corps. Ils réclament, en outre, des primes de rendement et de risque avec effet rétroactif et une réassurance 24h/24h, à partir de la date de leur installation. L'octroi d'avantages aux gardes communaux en matière de logements, de soins, à l'instar des autres corps de sécurité, comptent également parmi leurs revendications.