L'Assemblée populaire communal de la Casbah a organisé mercredi soir les festivités commémorant le 58e anniversaire du déclenchement de la Révolution algérienne du 1er novembre 1954. L'APC de la Casbah a été retenue par la commission des festivités de la wilaya d'Alger pour l'organisation de ces festivités, ce qui a permis aux habitants d'Alger-centre de sortir en grand nombre pour célébrer une date qui reste gravée dans la mémoire collective des l'ensemble des Algériens. A 23h, le boulevard Ziroud-Youcef commençait à se peupler pour devenir noir de monde à quelques minutes du début des festivités. Les troupes des scouts musulmans algériens (SMA) ont davantage réchauffé l'atmosphère en cette nuit automnale fraiche. C'est vers 23h45, que les groupes de scouts des différentes communes d'Alger ont entamé leur procession de l'hôtel Es Safir vers la place des Martyrs. Les représentants des autorités locales et de la wilaya ont accompagné cette procession jusqu'à la placette faisant face à l'Amirauté et à la Grande mosquée d'Alger. A minuit tapante, l'hymne national retentit pour la levée des couleurs nationales devant une foule constituée principalement de jeunes gens et de familles, sortis commémorer cet événement qui coïncide avec la célébration du cinquantième anniversaire de l'indépendance de l'Algérie. Dans son discours prononcé à cette occasion, le secrétaire général de l'Organisation nationale des moudjahidine de la wilaya d'Alger, Mustapha Zerkaoui, a rappelé l'importance de la nuit du 31 octobre au 1er novembre 1954 qui avait marqué le début d'une révolution qui, a-t-il dit, fera date par la suite dans l'histoire de l'Algérie. Il a notamment souligné la grandeur de cette révolution, portée par tout un peuple contre une des plus grandes puissances militaires mondiales de l'époque. Les "one, two, three viva l'Algérie", "vive l'Algérie" et "gloire au chouhada" fusaient de la foule. Après la cérémonie, un cortège interminable de voiture s'en est suivait. Alger a été illuminé par une procession de voitures sur lesquelles le drapeau national était ostentatoirement accroché.