La "mauvaise gestion de la commune constitue une entrave majeure au développement du pays", a estimé, mercredi à Souk-Ahras, le président du Front El Moustakbal, Abdelaziz Belaïd. Animant son premier meeting de campagne en prévision des élections locales du 29 novembre prochain, M. Belaïd, qui s'exprimait devant de nombreux sympathisants de son parti à la salle Miloud-Tahri, a considéré que "le fait que les décisions de l'administration prévalent sur celles des assemblées locales prive les présidents des APC de leurs prérogatives". Plaidant en faveur de "la restitution aux présidents des APC de toutes les prérogatives" actuellement détenues, selon lui, par les chefs de daïras, le président du Front El Moustakbal a souligné que le scrutin du 29 novembre prochain "offre une occasion précieuse pour ceux qui veulent engager de véritables réformes et éliminer toutes les formes de corruption et de bureaucratie". M. Belaïd a exhorté les citoyens à choisir des candidats "capables de leur offrir un avenir meilleur et non pas ceux dont les mandats précédents ont confirmé l'échec et consacré le népotisme, la corruption et la mauvaise gestion". Le président du front El Moustakbal a en outre assuré que la nouvelle génération qui compte en son sein 1,2 million d'étudiants universitaires "refuse aujourd'hui, après 50 ans d'indépendance, toutes formes de tutelle et s'oppose à la reproduction des vieilles luttes politiques".