Avec la mise en place du cadre juridique et institutionnel du Fonds Panafricain pour le Cinéma et l'Audiovisuel (FPCA), un rêve de toujours des cinéastes africains et des pionniers du 7e art du continent vient de se réaliser. En marge des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC 2012), les experts se sont penchés sur la mise en place du cadre juridique et institutionnel du FPCA qui a pour objectif d'assurer la transparence, défendre les droits d'auteur et ceux des intervenants dans le monde du cinéma. A cette occasion, le réalisateur tunisien Férid Boughedir a été élu à la tête du fonds dont le siège est à Tunis. Etaient présents à cette rencontre internationale, des représentants de l'Unesco, de l'Union africaine (UA) et de l'Organisation Internationale de la Francophonie(OIF) ainsi que des professionnels et ténors du 7e art venus de tous les coins du continent. L'importance de cette nouvelle structure réside dans la création d'un nouveau mécanisme panafricain fondé sur la coopération interétatique mais aussi sur la solidarité entre les pays en la matière. Le but étant, estiment les membres, de développer à la fois la production de films africains de qualité, mais aussi les structures nationales à même de rendre une production viable. De son côté, l'OIF a accordé le soutien matériel et logistique à la création du FPCA. Les délégations présentes ont estimé par ailleurs que le FPCA était à même de consacrer la solidarité sud-sud, la diversité culturelle et l'intégration entre les pays du Continent.