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Le président Obama désigne John Kerry au poste de secrétaire d'Etat
Publié dans Algérie Presse Service le 22 - 12 - 2012

Le président Barack Obama a désigné, vendredi, John Kerry comme successeur à Hillary Clinton au poste de secrétaire d'Etat qu'il occupera dans le gouvernement du deuxième mandat présidentiel d'Obama dès janvier 2013. En annonçant officiellement cette nomination à la Maison-Blanche, M. Obama, accompagné de John Kerry, a considéré ce dernier comme le "choix parfait pour orienter la diplomatie américaine dans les années à venir".
La nomination du sénateur John Kerry, qui préside actuellement la commission des Affaires étrangères du Sénat dont il est membre depuis une trentaine d'années, devrait être confirmée par le Congrès à l'instar des autres hautes fonctions de l'Etat aux Etats-Unis.
La désignation de M. Kerry a ce poste est sans surprise depuis que Mme Susan Rice, l'ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU, a renoncé la semaine dernière à briguer cette fonction suite aux attaques incessantes du camp républicain qui lui reprochait d'avoir donné des informations erronées sur l'attaque contre le consulat américain à Benghazi (Libye), menaçant de bloquer sa nomination.
Quelques jours après cette attaque meurtrière, Mme Rice avait présenté cet événement comme la conséquence d'une manifestation spontanée déclenchée par la mise en ligne d'une vidéo anti-islamiste, une version qui a été, par la suite, contredite officiellement pour la qualifier d'attaque terroriste préméditée.
L'annonce de la désignation de John Kerry à la tête de la diplomatie américaine arrive à un moment où Mme Clinton, qui avait déjà affirmé qu'elle démissionnerait de son poste à la fin du mois de janvier, se remet d'une commotion cérébrale depuis plusieurs jours.
Agé de 69 ans, M. Kerry avait été le candidat démocrate à l'élection présidentielle de 2004 en essuyant un échec contre son adversaire George W. Bush qui avait alors décroché son second mandat.
Par un clin d'oeil du destin, c'est un peu grâce à John Kerry qu'Obama était sorti de l'ombre lorsque par un certain juillet 2004, à l'occasion de l'investiture de Kerry à la Convention démocrate, l'actuel président américain, encore inconnu, avait prononcé un discours qui avait fait date de par sa remarquable éloquence.
D'ailleurs, quatre mois plus tard, Obama avait était élu au Sénat dont il était le seul parlementaire afro-américain lors de cette mandature et le 5ème de l'histoire américaine, lui permettant d'entamer une carrière politique nationale qui l'a propulsé jusqu'à la Maison-Blanche en 2009.
Dans les années 80 lorsqu'il débutait sa carrière de sénateur, John Kerry était réputé pour des enquêtes d'ordre international qu'il avait menées dont celle relative au soutien financier et à la livraison d'armes illégale aux Contras, sans l'autorisation du Congrès. Son rapport avait entraîné une série d'enquêtes s'étalant sur plusieurs années qui aboutissent au scandale de l'Irangate.
Dans un autre rapport, il avait aussi dénoncé ''la politique de l'autruche'' pratiquée par le gouvernement américain dans les années 1980 face à la corruption et aux agissements dans le milieu de la drogue du president panaméen Manuel Noriega, qui soutenait les Contras.
Bénéficiant d'une réputation de spécialiste des questions internationales et respecté même par ses rivaux républicains au sein du Congrès, le futur chef de la diplomatie de la première puissance mondiale avait effectué plusieurs missions diplomatiques pour l'administration Obama, notamment en Afghanistan pour persuader le président Hamid Karzai à accepter la tenue d'un second tour des élections en 2009, et au Pakistan pour désamorcer les crises diplomatiques ainsi qu'en Syrie en 2009 où il avait rencontré le président Bachar al-Assad.
"En tant que président de la Commission des relations étrangères, John Kerry a joué un rôle central dans tous les débats majeurs de la politique étrangère", a déclaré M. Obama lors de l'annonce de sa désignation.
"Au moment où nous tournons la page d'une décennie de guerre, Kerry comprend que nous devons exploiter tous les éléments du pouvoir américain", a encore déclaré le président américain.


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