La coordination des organisations sahraouies des droits de l'Homme a appelé le secrétaire général des Nations unies et le Conseil de sécurité à élargir les prérogatives de la MINURSO à la surveillance des droits de l'Homme, a rapporté mercredi l'agence de presse sahraouie (SPS). La coordination affirme dans une lettre au secrétaire général joindre sa voix à celles du Haut-commissariat des droits de l'Homme, du Parlement européen, des organisations Human Rights watch, le centre Robert Kennedy et l'Association marocaine des droits de l'Homme (AMDH) et autres pour demander "l'élargissement des prérogatives de la MINURSO (Mission des Nations unies pour l'organisation du référendum au Sahara occidental) à la surveillance des droits de l'Homme", ajoute la même source. Les autorités marocaines "ne respectent même pas les droits des organisations et associations marocaines de défense des droits de l'Homme", indique la coordination qui s'interroge "comment alors peut-il (le Maroc) respecter les droits de la coordination des organisations sahraouies et des citoyens sahraouis innocents". "Les Nations unies et le Conseil de sécurité ne peuvent se désengager de leur responsabilité à l'égard du peuple sahraoui et devant le droit humanitaire international et la charte des Nations unies", a souligné la coordination. Ces organisations, citées par SPS, ont salué "les efforts consentis par le secrétaire général de l'ONU, son envoyé personnel, Christopher Ross, et son représentant spécial, notamment les visites effectuées par M. Ross dans la région pour "s'enquérir des graves violations des droits de l'Homme des citoyens sahraouis commises par les autorités coloniales marocaines".