La ministre de la Culture, Khalida Toumi a affirmé mardi à Alger que la restauration des salles de cinéma se fera dans le respect des normes internationales et des techniques de haute définition. La ministre qui était l'invitée du forum du journal ‘‘El Moudjahid'‘ a fait savoir qu'à partir de juin prochain les films étrangers de 35 mm ne seront plus commercialisés en Algérie et que le ministère reprendrait la restauration des salles de cinéma déjà entreprise par les communes comme l'Afrique et la Sierra Maestra. Les travaux de restauration seront conforme aux normes internationales en vigueur en la matière, a soutenu Mme Toumi. Concernant l'exploitation des salles, la responsable a indiqué qu'une entreprise publique à caractère industriel et commercial a été mise en place à l'effet de reprendre ces salles et d'en confier la gestion a des établissements qui seront créés prochainement. Elle a insisté sur la nécessite de la formation aux métiers du cinéma mettant l'accent également sur la préservation du patrimoine. A propos de la Casbah, site classé patrimoine mondial par l'Unesco et doté à partir de 2012 d'un plan permanent de protection de la Casbah, la ministre a évoqué les problèmes qui retardent les travaux de restauration notamment la présence des habitants dans ce quartier antique. A une question concernant l'emploi dans le sud, Mme Toumi a répondu que les parcs de l'Ahaggar et du Tassili employaient plusieurs jeunes originaires des régions du sud. Concernant la campagne de dénigrement la ciblant et orchestrée par des médias étrangers, Mme Toumi a expliqué que cette attaque a été lancée à partir du site ‘‘Hibapress'‘ et colportée par un journal égyptien proche d'un courant islamiste connu'‘ pour commenter le contenu de son livre ‘‘une femme debout édité en 1995. Mme Toumi a affirmé qu'elle n'acceptait pas de leçons de ces gens-là. ‘‘Au moment de la parution du livre je combattais le terrorisme et quiconque utilisait la religion à des fins politiques et je continue de le faire'‘, a-t-elle dit soulignant ne permettre à aucune personne ni journal étrangers de lui demander des comptes. ‘‘Celui qui se prend pour un prédicateur ne me connait pas et ne connait rien de l'Algérie qui a traversé des moments pénibles'‘, a martelé Mme Toumi faisant allusion à un ‘‘prédicateur'‘ égyptien ayant critiqué le contenu de son livre. A ce moment-là je faisais face au terrorisme avec des millions d'enfants d'Algérie, a-t-elle insisté.