Des organisations estudiantines maghrébines ont appelé, dimanche à Alger, l'organisation des Nations unies (ONU) à "l'application urgente et immédiate" des dispositions du droit international pour permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination. Représentant l'Algérie, la Tunisie et la Mauritanie, ces organisations ont précisé dans une lettre adressée au secrétaire général de l'ONU que "la situation critique que vivent les étudiants sahraouis dans les territoires occupés exigeait l'application urgente et immédiate des dispositions du droit international". Lors d'une rencontre organisée au siège du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), ces organisations ont insisté sur la nécessité de permettre au peuple sahraoui "d'exercer son droit à l'autodétermination et d'imposer la surveillance des droits de l'homme au Sahara occidental". Elles ont également appelé à la "libération immédiate et inconditionnelle" de tous les étudiants et militants sahraouis détenus dans les prisons marocaines. Par ailleurs, ces organisations ont appelé à la protection des richesses naturelles sahraouies contre le "pillage" marocain et à la destruction du mur de séparation "raciste" érigé par le Maroc au Sahara occidental. A l'occasion de la célébration de la journée de l'étudiant algérien, le président de l'Observatoire des études stratégiques et politiques du Sahara occidental, Baba Sayed, a rendu hommage à l'action des étudiants algériens pendant la guerre de libération qui a été, a-t-il dit, un "déclic" pour de nombreux peuples militant pour l'autodétermination. Le président du CNASPS, Mahrez Lamari, a appelé, pour sa part, à "l'édification d'une Union maghrébine exempte de toutes formes de colonialisme et de haine".