Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, M. Rachid Harraoubia a affirmé, jeudi à Alger, que plusieurs chercheurs et enseignants algériens qui avaient quitté le pays durant les années "difficiles" pour s'établir à l'étranger "sont de retour au pays". Intervenant lors d'une conférence de presse organisée en marge de l'inauguration du nouveau siège du Centre de recherche en soudage et contrôle (CST) à Chéraga, le ministre a souligné que "les assurances et garanties exceptionnelles prises par le Gouvernement au profit des enseignants universitaires algériens ayant démissionné pour des raisons précises, les ont encouragés à retourner au pays et à réintégrer leurs postes". Le ministère a été destinataire d'"un important nombre" de demandes adressées par des enseignants désirant réintégrer leurs postes en Algérie et ces dossiers ont été transférés aux parties concernées, a-t-il ajouté. Concernant les chercheurs, M. Harraoubia a réfuté les informations selon lesquelles certains chercheurs auraient récemment quitté les centres de recherche ajoutant, toutefois, que les étudiants algériens ayant bénéficié de bourses d'études à l'étranger n'étaient pas retournés au pays. Il a, toutefois, rappelé que le Premier ministre avait donné des instructions pour le retour de ces derniers en vue de "préserver les compétences nationales". "Ce qui a été dit sur l'écart entre la recherche scientifique en Algérie et les normes internationales est faux", a martelé M. Harraoubia appelant ceux qui colportent de telles informations à prendre connaissance des réalisations accomplies sur le terrain. Le nombre de chercheurs a atteint 31.783 en 2013 dont 3.483 chercheurs permanents et 28.300 chercheurs enseignants, a précisé M. Harraoubia ajoutant que l'Université algérienne occupait "des places de choix dans plusieurs spécialités" dont l'informatique, l'ingéniorat, la chimie et la physique.