La réunion extraordinaire des ministres arabes des Affaires étrangères prévue mercredi prochain réaffirmera le soutien des efforts en cours pour le "règlement politique et pacifique" de la crise syrienne, y compris les revendications légitimes du peuple syrien et son droit à décider de son avenir politique, a déclaré Ahmed Benhelli Secrétaire général adjoint de l'organisation panarabe. Dans des déclarations de presse, M. Benhelli a souligné mardi que la Ligue arabe déployait tous les efforts pour aboutir à un règlement politique et pacifique de la crise syrienne en vue de l'arrêt de l'effusion du sang et la préservation des capacités de l'Etat syrien, conformément au communiqué de Genève publié le 30 juin dernier. La Ligue arabe a informé les pays membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU des "éléments" qui ont fait l'objet d'un consensus lors de la réunion du comité ministériel arabe chargé de la question syrienne, alors que le Secrétaire général de l'organisation panarabe avait fait part aux pays qui n'avaient pas participé à cette réunion des résultats auxquels elle a abouti et qui devraient contribuer au succès de la prochaine réunion de Genève sur la Syrie. Selon des indiscrétions parues dans la presse, M. Benhelli a ajouté que ces éléments consistent en "la préservation de l'intégrité territoriale et du tissu social de la Syrie, la sauvegarde de la structure de l'Etat et de ses institutions ainsi que la formation d'un gouvernement d'union nationale pour une période déterminée, en prévision d'une transition pacifique". La réunion des ministres des Affaires étrangères sera précédée le même jour d'une réunion des délégués permanents pour discuter des développements de la crise syrienne et des "répercussions de l'implication du Hizbollah", a indiqué M. Benhelli. Le conseil des ministres des Affaires étrangères débattra des "répercussions dangereuses" de ces développements sur la sécurité du Liban, a poursuivi Benhelli soulignant que le Secrétaire général de la Ligue arabe avait critiqué l'implication du Hizbollah dans les affrontements en cours en Syrie, et demandé aux dirigeants de ce mouvement de reconsidérer leur position.