Au moins sept personnes ont été tuées et on dénombre plusieurs dizaines de blessés dans un état grave, suite au déraillement vendredi soir, d'un train en Essonne, au sud de Paris. Ce train, parti de la gare de Paris-Austerlitz à destination de Limoges, a déraillé en gare de Brétigny-sur-Orge, (Essonne). Six wagons ont déraillé dont deux ont été déchiquetés, rapportent les chaînes de télévision françaises. Selon le ministre de l'intérieur, Manuel Valls "le bilan va s'alourdir" Un Plan rouge a été déployé pour prendre en charge les victimes de cette catastrophe. Ce train ne devait pas s'arrêter dans la gare de Brétigny-sur-Orge. 370 personnes étaient à bord en ce soir de grand départ en vacances. Peu après l'accident, la SNCF a annoncé l'interruption du trafic au départ et à l'arrivée de la gare de Paris-Austerlitz. Le ministre des Transports Frédéric Cuvillier s'est immédiatement rendu sur place. Il était accompagné par le P-DG de la SNCF, Guillaume Pepy. "Ce train a déraillé dans la gare de Brétigny. Nous ne connaissons pas encore la raison de ce déraillement. L'enquête a déjà commencé", a déclaré le P-DG de la SNCF dès son arrivée dans la gare de Brétigny-sur-Orge. Guillaume Pepy, visiblement très ému, a évoqué une "catastrophe ferroviaire" et fait part de sa "très grande émotion". Il a annoncé la mise en place d'un numéro vert pour permettre aux proches des victimes d'obtenir des renseignements ou de signaler la disparition des leurs. Un "Plan Blanc" a été déclenché et tous les hôpitaux de la région parisienne sont en alerte pour prendre en charge les victimes. Le président François Hollande est attendu à gare de Brétigny-sur-Orge pour s'enquérir sur ce drame ferroviaire.