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Les Accords d'Evian n'''étaient pas désavantageux pour l'Algérie" (Ali Haroun)
Publié dans Algérie Presse Service le 15 - 07 - 2013

Les Accords d'Evian n'étaient pas désavantageux pour l'Algérie notamment par rapport au maintien de Français à la base militaire de Mers El Kebir jusqu'en 1967 et les essais nucléaires au Sahara, a indiqué Me Ali Haroun, membre de la Fédération de France du Front de libération national (FLN) dans un entretien à l'APS.
"Le projet d'accord a été discuté et voté en février 1962 par le CNRA (Conseil national de la Révolution algérienne). Le CNRA a chargé le GPRA (Gouvernement provisoire de la République algérienne) de négocier sur la base du document" adopté à la majorité, en dehors de quatre représentants de l'Etat-major de l'Armée de libération nationale (ALN) qui l'avaient rejeté, à savoir Houari Boumediène, le commandant Slimane (Kaïd Ahmed ), Ali Mendjeli et Nacer Bouizem de la wilaya 5", a affirmé Me Haroun.
Si l'état-major de ALN avait qualifié certaines clauses des accords d'Evian de "néocolonialistes", Me Haroun a estimé que "la situation dans laquelle se trouvait l'Algérie en mars 1962" ne pouvait plus permettre de continuer la guerre puisque, selon lui, "on en pouvait plus acheminer d'armes de l'extérieur à cause des lignes Chales et Morice".
Me Haroun a insisté sur le fait que ces accords avaient permis d'arracher "l'indépendance du pays, l'intégrité du territoire de l'Algérie et l'unité du peuple algérien, parce que la France avait voulu créer des catégories de citoyens".
"La France a reconnu la souveraineté de l'Algérie sur Mers El Kebir et puis pendant des années, après le départ des Français, cette base n'était pas exploitée", a-t-il révélé.
Pour ce qui est de l'autorisation des essais nucléaires au Sahara, il a signalé que cet arrangement entre l'Algérie et la France "n'était pas dans les accords d'Evian, mais dans des accords extérieurs".
A propos de Chawki Mostefai qui avait négocié avec les ultras de l'OAS (organisation de l'armée secrète), Me Haroun a précisé que "Ben Bella n'était pas seul à avoir lâché Mostefai". "Même le GPRA l'a fait", a-t-il martelé.
Il a expliqué que "quand Mostefai était arrivé, le 7 juin 1962 à Tripoli, la crise avait commencé la veille. C'est-à-dire le 6 juin", en soutenant que "Mostefai avait fait ce qu'il devait faire en négociant avec l'OAS et c'était avec l'accord du GPRA".


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