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La consécration universelle des mouvements de libération
19 MARS 1962-19 MARS 2005
Publié dans L'Expression le 21 - 03 - 2005

le 18 mars, à 17h 30, Krim Belkacem et Louis Joxe ont signé l'accord portant cessez-le-feu le 19 mars 1962 à midi.
A l'épreuve des faits et à l'aune des valeurs, quel regard portons-nous sur la date historique du 19 Mars? En effet, nulle place au doute, quant à la place privilégiée de ce repère glorieux, comme n'a pas manqué de le souligner Son Excellence le président de la République dans son message à l'occasion du 19 mars 2005, en affirmant que: «Cette victoire n'est pas le fruit du hasard. Elle ne constitue pas non plus le dénouement heureux d'un acte tragique. C'est la vie qui est ressuscitée à partir de la mort et c'est le possible qui a pris le dessus sur l'impossible».
Nous avions 14 ans lorsque le 18 mars, à 17h 30, Krim Belkacem et Louis Joxe ont signé l'accord portant cessez-le-feu le 19 mars 1962 à midi.
Pour nous, déjà adultes à cet âge, nous comprenions que l'ère coloniale s'achevait. C'est bien la fête de la victoire. Finies les rafles, finis les couvre-feu. Nous venions de retrouver existence à la vie. Et sur les canters de lycées, nous apprenons l'hymne à la liberté et dessinons les premiers emblèmes vert, blanc, rouge au croissant et à l'étoile.
Aujourd'hui 43 ans, comment convient-il de lire cet événement, à partir des témoignages d'acteurs et de l'épreuve des faits occasionnés par les difficiles négociations secrètes d'Evian dans l'entre-déchirement des passions, des discussions et des conflits larvés de cette période sensible autant de notre côté que du côté des Français. Au moment où un pacte d'amitié entre l'Algérie et la France prend forme, dans le sens d'un rapprochement visant à l'approfondissement des rapports entre les deux peuples, dans le respect dû au morts et au devoir de mémoire. Et au lendemain de l'expression d'une certaine repentance, avec Son Excellence l'ambassadeur de France déposant une gerbe de fleurs à Sétif, à la mémoire des victimes du 8 mai 1945. Est-il judicieux de dire que le commencement s'est frayé une ligne tortueuse? Les accords d'Evian se terminaient par une année baignée de larmes et de sang. L'ère coloniale prenait certes fin, mais l'éprouvante atmosphère que l'OAS avait créée prenait toute son ampleur.
Loin d'apaiser les passions, les chances de la paix étaient de plus en plus menacées. La paix des braves que vivent actuellement les Palestiniens, nous l'avions vécue dans toute l'atrocité du terme. L'Exécutif provisoire que présidait Abderrahmane Farès était dans l'incapacité de gérer cette transition périlleuse. Un régime plus que centenaire ne pouvait disparaître sans laisser de traces. Les dépassements et les négociations des ultras de l'OAS ont rendu impossible une transition douce telle celle d'Afrique du Sud avec Mandéla et de Clerck. De l'autre côté, le Gpra et l'EMG étaient dans une situation d'affrontement pour la prise du pouvoir. La tension monte. Le Gpra qui devait soumettre les documents de l'accord à la réunion du Cnra tenue à Tripoli, du 22 au 27 février, à la quasi-unanimité, le projet d'accords établi aux Rousses fut approuvé sauf les trois membres de l'EMG qui se sont abstenus.
Des points de discorde
L'EMG estima que les accords d'Evian comportaient beaucoup de compromis. La discorde laisse présager une grande tourmente de l'Algérie indépendante. Tout semble être miné. S.M.Hassan II et le président Habib Bourguiba, que Dieu ait leur âme, estiment devoir demander au Gpra de négocier les frontières Est et Ouest. La réponse fut que les instances élues de l'Algérie indépendante se pencheront sur le tracé des frontières et donc le conflit latent des frontières sera différé et finira par exploser aux premières années de l'indépendance avec le Maroc. Le contentieux et les accumulations des contradictions de la révolution vont apparaître au grand jour. C'est l'heure des règlements de comptes qui ont couvé depuis les premières années de la lutte de Libération nationale. Il y aura trois visions différentes quant à la prise du pouvoir. Celle du Gpra dont il tire la légitimité du Cnra, l'EMG qui considère que le Cnra est une instance dépassée et qu'il faut organiser une conférence des cadres et, enfin, le point de vue des «Cinq historiques» qui ne partageaient pas également les mêmes idées.
Saâd Dahlab homme du terroir, il a su mener avec brio les négociations secrètes d'Evian. Sous la responsabilité de Krim Belkacem, ces diplomates militants s'appelaient Bentobbal, Yazid, Dahlab, Boulahrouf, Mostéfaï, Rédha Malek, Mendjli, Kasdi Merbah... face à Louis Joxe, Robert Brun, Bruno de Leusse, Jean de Broglie, le général Camas et Caillet.
Pour la première fois, de Gaulle voulait des contacts directs, lui qui nourrissait des soupçons envers le FLN. Car le Gpra n'était pas perméable à n'importe quelle solution, surtout que le FLN refusait de se rendre aux conditions dictées par de Gaulle. C'est un peu l'histoire du «slougui et du loup», l'un craint l'autre. C'est Olivier Lang qui sera le médiateur dans le contact avec le FLN et de Gaulle. Tayeb Boulahrouf, représentant du FLN à Rome, aura la primeur, lui annonçant la décision de la France de négocier avec le Gpra.
Le FLN n'avait pas accepté que lui soit imposé une trêve ou un cessez-le-feu sans avoir au préalable réglé tous les problèmes à la fois politiques et militaires. Donc déclencher le processus des pourparlers tout en continuant la lutte sur le terrain. De Gaulle sera d'accord pour que ne cessent pas les combats avant d'avoir tout réglé. La France, malgré toutes les déclarations de bonnes intentions, continue de souffler le froid et le chaud en voulant reconnaître le MNA comme partie dans les négociations. En fait, du côté du Gpra, on attend sagement la suite des événements. Tandis qu'à Alger, le putsch des généraux allait donner une autre tournure, le destin de l'Algérie se jouait face à la crise interne qui prenait des dimensions sérieuses. Inquiétude et interrogations commencent à se poser au niveau des instances dirigeantes de la Révolution. Le risque d'un dérapage certain se dessinait à l'horizon. Le Gpra n'était pas pour un programme d'association, il se refuse d'accepter des enclaves territoriales tels Mers El Kebir ou Reggane et rejette tout projet de défense commune. Une façon de répondre à la conférence de presse de de Gaulle du 11 avril 1961.
Parmi les points essentiels, il faut retenir la langue arabe comme seule langue officielle et nationale, la révision du code pétrolier, la gestion de la transition par un Exécutif provisoire, la libération des détenus, le référendum sous contrôle international de pays neutres choisis de commun accord...
De suspensions en reprises, de pourparlers en réunions secrètes, les négociations ont eu lieu à Evian, Lugrin, les Rousses. Et en fonction des périodes considérées, les délégations des deux parties subissaient des modifications dans leur composition, le changement intervenu dans le Gpra en août 1961 et le différend avec l'EMG dont Kaïd Ahmed et Mendjli étaient les représentants.
A l'exposé préliminaire, d'emblée Krim Belkacem rappelle que «le problème pour lequel on se trouve ici est celui de la décolonisation totale de l'Algérie, de la disparition d'un système périmé et de l'accession de notre peuple à l'indépendance».
Les négociations ont été longues et difficiles. Si c'est à Evian que l'avenir de l'Algérie se jouait entre des diplomates ayant force de caractère, les uns et les autres étaient soumis à des pressions multiples. A Lugrin, le problème du Sahara va être l'enjeu de toutes les tractations dans les styles de négociations. Nos voisins nous mettent le couteau sous la gorge, ajoutant du feu sur l'huile par leurs revendications des frontières.
Le Gpra intercède mais obtient difficilement sa libération, n'était la sagesse de Ferhat Abbas qui a convaincu Boumediene du bien-fondé de ce geste au-delà des divergences avec le Gpra. Cette version est celle de Ferhat Abbas dans son livre Autopsie d'une guerre, tandis que Rédha Malek dit dans son livre L'Algérie à Evian que c'est Bentobal qui a persuadé Boumediène de le rendre. Cet incident du pilote français, le lieutenant Gaillard, va accentuer les dissensions et l'EMG va présenter sa démission. La crise est ouverte et constituera le commencement d'une lutte sans merci pour la prise du pouvoir. En élevant Benkhedda à la présidence du Gpra, car les trois «B» ne peuvent accepter que quelqu'un parmi eux soit porté à la présidence, ils se sont neutralisés tout en proposant un homme qu'ils pouvaient maîtriser.
La direction du FLN fut homogénéisée en attendant que les négociations avec la France se terminent. En fait, c'est sur proposition de Bentobbal que Benkhedda ait eu à accéder à la présidence du Gpra, alors que ce dernier ne voulait même pas Bentobbal au gouvernement qu'il allait présider.
Un 3e Gpra sans représentants de l'ALN
Ferhat Abbas ira séjourner à Rabat sur invitation de S. M. Hassan II, refusant de prendre un portefeuille ministériel. Son départ de la présidence ne règlera pas la crise Gpra/EMG. Le 3e Gpra a été investi en l'absence des représentants authentiques de l'ALN. Mais le cours de l'histoire continuait et la Révolution avançait en dépit des luttes internes. Le Gpra demanda à l'EMG de revenir sur sa décision de démission. Abdelaziz Bouteflika sera la personne à qui est confiée la délicate mission de se rendre auprès des cinq ministres détenus au château d'Aulnoy, afin d'abriter le conflit interne et de trouver une solution à la crise Gpra/EMG. Ce qu'il ne manquera pas de réussir. L'alliance sera scellée entre Ben Bella et Boumediene qui se disait être pour l'ALN lorsqu'il existe un conflit avec les politiques. Pour Boudiaf, l'Algérie sera militante ou ne le sera pas. Aït Ahmed rejoint presque la position de Boudiaf. Entre-temps, le Gpra affine ses contre-projets qui feront le finish des Rousses, d'autant que l'EMG n'a nullement l'intention d'affaiblir les négociateurs. Krim et Bentobbal iront chez les Cinq qui donneront leur accord en précisant l'essentiel à savoir : l'unité du peuple et l'unité du territoire.
Pour les Français, difficile sera la contre-négociation. L'édifice argumentaire des Français s'écroulera, rapportera Rédha Malek dans son ouvrage exceptionnel L'Algérie à Evian, conduisant Louis Joxe à exploser: «Votre projet est exorbitant, il détruit complètement la notion du droit acquis».
Après moult tractations et consultations, le moment est venu de trancher. Le secret des négociations a fait avancer les choses. Sans précipitation mais tout en se hâtant lentement, selon l'expression de Rédha Malek, le Gpra ne voulait pas crier victoire ni même entretenir des espoirs qui pourraient s'avérer vains. La lente et, ô combien, ardue besogne de finalisation des projets finaux allait laisser le crayon s'illustrer. Il fallait attendre la ratification des documents par le Cnra. A cet égard, la bataille fut rude pour que le cessez-le-feu soit accepté par la partie algérienne. La bataille fut rude pour son acceptation y compris la position des Cinq qui tarda à venir, tout en étant favorable à l'essentiel des documents. Le Cnra se réunira en conclave dès le 02 février 1962. La validation des mandats va soulever des querelles. Sur les membres que compta le Cnra, 33 sont présents et 16 avaient délégué leurs procurations. Le quorum est atteint avec 9 voix. Benyahia présidera la session et Dahleb sera le rapporteur aidé par Krim, Bentobbal et Yazid et Benkhedda interviennent à chaque fois qu'ils jugent nécessaire.
Les membres du Cnra doivent voter les dix documents alors que Boumediene avançait l'idée du préaccord. Bentobbal et Krim se relaient en disant que la liberté ne sera pas obtenue seulement avec les armes. Il est impossible «d'aboutir à une indépendance idéale». Dahleb reconnaît tout de même quelques insuffisances et demanda des amendements à apporter lors des prochaines rencontres avec la délégation française. C'est en fait le problème des troupes de l'ALN invitées à rentrer dans les casernes. La liberté de mouvement des unités pouvait être bloquée. Pour Boumediène, c'est un principe qu'on ne saurait transgresser. Pour Bentobbal, l'ALN ne rentrerait pas avant l'autodétermination. Abbas quant à lui, votera les documents, même si c'est à contrecoeur, estimant que la négociation n'est pas encore terminée. Melun, Evian, Lugrin, les Rousses et Evian «II» même si pour Boumediène le document est insuffisant et incomplet, il plaide pour un assainissement de la situation interne avant de continuer les négociations. La résolution est votée par 45 voix contre 4 sur un total de 49 votants. Elle dépasse le quorum des 4/5 des suffrages requis pour la proclamation du cessez-le-feu. Les quatre voix contre sont ceux de Boumediene, Kaïd Ahmed, Ali Mendjli et le Commandant Naceur de la Wilaya V. Pour la première fois, un mouvement insurrectionnel est mené jusqu'à son terme. L'Etat algérien vient de renaître. L'Etat algérien exercera sa souveraineté pleine et entière à l'intérieur et à l'extérieur. La France reconnaît l'indépendance de l'Algérie en prenant acte des résultats du scrutin d'autodétermination du 1er Juillet 1962 et la mise en vigueur des déclarations du 19 Mars 1962. Pour la première fois aussi, le territoire dans ses frontières actuelles est porté sur une carte déposée auprès de la Cour de La Haye.
Pour les générations de l'indépendance, les acteurs de la Révolution, quelles que fussent leurs divergences, ont mené à terme la libération de notre pays. Il serait difficile et indécent aujourd'hui qu'on puisse porter un jugement de mauvais aloi. Dans leur contexte, tout était possible. L'essentiel est dans le résultat. Ainsi le 19 Mars, en tant que fête de la victoire, doit être perçu comme un événement de dimension universelle dans les mouvements de libération nationale de ce siècle. Il reste que les quelques acteurs de l'histoire contemporaine doivent enregistrer tous les faits de notre histoire.
Il faut rendre hommage à tous ceux qui écrivent pour entretenir la mémoire nationale, à l'instar de Rédha Malek avec son ouvrage L'Algérie à Evian ou l'histoire des négociations secrètes - 1956-1962 -, qui porte un regard serein sur les événements. Il faut aussi saluer la mémoire de Benkhedda Benyoucef, qui a eu la lourde charge de faire aboutir les négociations à terme malgré toutes les humeurs des uns et des autres. A ceux qui sont morts et qui ont contribué à l'indépendance de notre pays, toutes nos pieuses pensées. Il reste que notre pays se doit de rapatrier encore les archives qui constituent le patrimoine national. Des efforts considérables doivent aboutir à une saine réécriture de notre histoire dans toute la communion de notre patrie une et indivisible. Tel sera le rôle des historiens mais aussi de ceux qui ont forgé l'histoire de notre période contemporaine.
Cette perspective s'inscrit bien dans le vaste dessein qu'assigne le président de la République à l'évocation du passé, justifiant celle-ci par «la volonté de tirer les enseignements et y puiser les valeurs de ce glorieux legs pour les inculquer à tant d'esprits vacillants sous l'emprise de la matière et l'égoïsme au point de ne plus réagir aux valeurs d'hier, pour lesquelles se sont sacrifiés hommes, et enfants, animés tous par l'amour de la patrie et l'attachement au peuple». Alors que notre pays s'attelle à mettre en oeuvre la politique prônée par le président de la République, en matière de réconciliation nationale, cet anniversaire du 19 Mars, s'avère le parfait symbole de la victoire d'un peuple ancré à jamais dans les valeurs de la Rahma, de la tolérance et des grandes idées humanistes, inspirées par l'histoire de sa résistance, pour que les générations futures puissent en faire les incontournables référents de l'Avenir.


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