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La crise des devises dans les pays émergents et la Syrie au menu du sommet du G20
Publié dans Algérie Presse Service le 05 - 09 - 2013

PETERSBOURG (Russie) - Les chefs d'Etat des vingt puissances économiques du monde doivent faire le point jeudi et vendredi dans l'ancienne capitale impériale russe, Saint-Pétersbourg, sur la santé de l'économie mondiale et s'attaquer à la crise financière qui pèse actuellement sur les pays émergents, membres du groupe.
Les pays émergents du G20, les Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du sud) devaient se retrouver en milieu de matinée, juste avant l'ouverture du sommet.
Ces cinq pays, qui représentent plus du quart des richesses et 40% de la population de la planète, vont tenter de s'afficher en chefs de file des économies émergentes, devenues pendant l'été une source d'inquiétude majeure.
Même si la croissance s'est renforcée dans la plupart des pays riches, sur les économies émergentes pèsent en effet les risques liés à la fin des mesures de relance aux Etats-Unis.
Après avoir inondé le système financier, et notamment les pays émergents, de liquidités, la Réserve fédérale américaine (Fed) se prépare à réduire son soutien à l'économie américaine.
Les investisseurs, anticipant une hausse des taux aux Etats-Unis, y reviennent et les économies émergentes assistent impuissantes à la fuite massive de capitaux, qui a dérégulé le marché des devises des pays émergents, dont la Turquie, l'Afrique du sud ou l'Inde.
Selon les experts de la société de recherche IHS Global Insight, 44 milliards de dollars ont quitté les marchés émergents depuis trois mois, et le mouvement ne fait que commencer.
Pour Jan Randolf, économiste chez IHS, le message des Brics est de "rappeler à l'occident et au FMI leurs responsabilités envers les pays en voie de développement".
"Non seulement les marchés émergents constituent le moteur de la croissance mondiale depuis la crise financière de 2007, mais les afflux de liquidités de l'ordre du millier de milliards de dollars par an qu'ils ont reçus ces dernières années étaient clairement liés à la réaction monétaire des pays occidentaux à leurs propres crises", ajoute-t-il.
La directrice générale du Fonds monétaire international, Christine Lagarde, a appelé en juillet les pays émergents à se préparer à des soubresauts inévitables en rendant leurs économies moins dépendantes de ces flux financiers.
Dans une note publiée avant le sommet du G20, le FMI a mis en garde contre des "ajustements désordonnés" qui pourraient compliquer davantage la situation.
Entre la crise syrienne et la situation des pays émergents, "ce sommet devrait être le G20 le plus porteur de divisions jamais organisé", avertissent hommes politiques, observateurs et économistes.
En effet, traditionnellement consacré aux sujets économiques, le sommet risque d'être écrasé par la crise syrienne et la confrontation attendue dans l'après-midi entre les deux géants mondiaux, l'américain Barack Obama, promoteur d'une intervention, et le Russe Vladimir Poutine, indéfectible soutien de la Syrie.


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