Le nombre de voyageurs ayant transité par les 8 postes frontaliers traités par le service régional de la police des frontières (SRPAF) de Souk Ahras a atteint, l'été dernier, les 707.219 personnes soit une "légère augmentation" par rapport à la saison précédente, apprend-on dimanche auprès de ce service. Sur ce nombre total de voyageurs, 209.485 sont des étrangers, dont 51,14% de nationalité tunisienne, a précisé le commissaire divisionnaire principal Hicham Noubli, chef de ce service. Au total, 290.579 passages de véhicules ont été enregistrés par le SRPAF durant la même période contre 245.435 en 2012, selon la même source. Durant les 10 premiers mois, le SRPAF de Souk Ahras a enregistré, au total, le passage dans les deux sens de 2.206.137 voyageurs avec une augmentation de 12,15 % comparativement à 2012 qui a connu le transit de 1.938.045 personnes. L'année en cours a connu, par ailleurs, la saisie de trois véhicules recherchés par la police internationale (Interpol) et le traitement de 22 affaires de faux et usage de faux passeports, trois affaires de falsification de documents, deux affaires d'imitation de cachets de transit et 12 affaires de passage illégal par les frontières. Selon le même officier, la compétence territoriale du SRPAF de Souk Ahras s'étend sur une bande frontalière de 489 km le long dans les trois wilayas de Souk Ahras (2 postes frontaliers à Haddada et Ouled Moumène), d'El Tarf (2 postes à Oum Teboul et Layoune) et de Tébessa (4 postes à Betita, Bouchebka, Ras Layoun et El Meridj, en plus de l'aéroport Larbi Tebessi). L'ensemble de ces postes frontaliers, a-t-il ajouté, a été renforcé par la Direction générale de la Sûreté nationale en personnel pour réduire le temps de transit des voyageurs, en plus de l'aménagement d'espaces pour le repos, notamment des personnes âgés et aux besoins spécifiques. Le commissaire divisionnaire principal Noubli a également fait état de l'installation de "guichets mobiles" se déplaçant le long des files d'attente des véhicules, notamment au niveau des postes à forte pression à l'exemple de ceux de Bouchebka, de Layoune et d'Oum Teboul.