Les experts de la santé ont débattu lundi à Alger l'avant-projet du plan stratégique national multisectoriel de lutte contre les facteurs de risque des maladies non transmissibles dans le cadre du programme de soutien au secteur de la santé par l'Union européenne (UE). Le plan stratégique national multisectoriel de lutte contre les facteurs de risque des maladies non transmissibles qui sera adopté mardi vise à mettre en place un programme d'action unifié entre 18 secteurs concernés par la lutte contre les facteurs de risque des maladie non transmissibles dont l'alimentation non équilibrée, le tabagisme et la sédentarité. Trois ateliers ont été mis en place pour débattre de cette stratégie et devront dégager des recommandations axées sur l'encouragement de la pratique de l'activité physique et la lutte contre le tabagisme, outre la mise en place des cadres juridiques qui accompagneront la mise en œuvre de cette stratégie. La sous directrice de la prévention au ministère de la santé, le Dr Djamila Nadir a souligné que l'Etat algérien s'est conformé aux programmes et recommandations de l'OMS et des Nations unies en matière de lutte contre les maladies non transmissibles qui viennent en tête des causes de décès dans le monde. Elle a rappelé les études nationales réalisées dans le domaine et qui ont démontré que les maladies non transmissibles étaient à l'origine de 8% de décès en Algérie soulignant la nécessité de lutter contre ces facteurs. La responsable du projet d'appui au secteur de la santé par l'UE, Dr Razanamparany Michèle a pour sa part indiqué que le gouvernement algérien a mis au point un plan stratégique national sectoriel de lutte contre les risques des maladies non transmissibles qui sera techniquement appuyé par le secteur. Elle a souligné dans le même contexte que le programme d'appui de l'UE accompagnera le ministère de la santé dans toutes les étapes de la mise en œuvre de ce plan et aidera 18 départements ministériels concernés. Quatre wilaya représentant différentes régions seront choisies pour la mise en œuvre de cette stratégie. Le représentant de l'OMS en Algérie, Pr Bah Keita était présent à la rencontre et des experts du ministère de la santé et de l'UE.