L'Algérie et le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (Unicef) ont renouvelé leur engagement de poursuivre le programme de coopération bilatérale, placé sous le sceau de "la qualité et la continuité", en faveur de l'enseignement et de l'enfance. Lancé en 2010, ce programme a été reconduit pour les deux prochaines années (2014-2015) lors d'une rencontre d'évaluation consacrée au programme de coopération Algérie-Unicef entre les directeurs centraux du ministère de l'Education nationale et la représentante adjoint de l'Unicef à Alger, Katya Marino, a-t-on appris mercredi auprès du ministère. Les deux parties se sont entendues à inscrire "la continuité et la qualité" comme "priorités" dans leur action commune pour les deux prochaines années. Cette action consiste à poursuivre les efforts, afin d'arriver à "une meilleure connaissance de la situation des enfants, des politiques ainsi que de la qualité des services relatifs à l'équité". Trois axes fondamentaux ont été débattus lors de cette réunion d'évaluation et portent sur la qualité des services offerts à l'élève, l'amélioration de la connaissance de la situation des enfants et les normes sociales et culturelles relatives aux enfants. Du coté algérien, cette coopération vise à mettre à jour l'analyse de la situation et passer en revue les progrès enregistrés, en plus de cibler les pistes et les priorités pour les deux années à venir. Il est également attendu, pour l'année prochaine, l'élaboration d'un système de gestion de l'information pour le suivi et l'évaluation du programme de coopération, afin d'atteindre "l'appui technique" pour la production d'une application numérique pour le calcul de tous les indicateurs de l'acte d'enseignement. Parmi les actions convenues en 2014 entre les deux parties, figurent "l'appui à la recherche-action sur la qualité de l'éducation afin d'améliorer davantage la qualité des tous les programmes enseignés, l'application du numérique dans la collecte des données et la réflexion sur l'éducation dans le préparatoire". Pour l'année 2015, les deux partenaires visent à "lutter contre la déscolarisation et le développement de l'enseignement à l'école de la petite enfance (4 ans) en plus d'améliorer la qualité de l'enseignement en général". Du coté de l'Unicef, l'important, selon la même source, est de "réduire les inégalités dans la scolarisation, développer les questions émergentes dans le contexte régional et faire participer, d'une façon active, l'enfant à toutes les actions communes initiées par le programme de coopération". Au sujet de "la déscolarisation" évoquée par les représentants de l'Unicef lors de cette rencontre, le ministère de l'Education nationale "s'est interrogé sur les insinuations de l'organisation onusienne par rapport à la non scolarisation des enfants en Algérie". Il a été rappelé, dans ce cadre, les "efforts consentis par l'Etat dans le domaine de l'enseignement, notamment en ce qui concerne l'obligation de scolariser tous les enfants". La responsable onusienne a exprimé "sa volonté et son engagement à soutenir le secteur de l'éducation nationale en termes d'expertise, d'assistance matérielle et de conseil", a-t-on souligné. Elle a salué dans le même sillage les "initiatives algériennes dans le domaine de la recherche et l'amélioration de la qualité et de l'efficacité de l'école algérienne". L'Unicef a entamé, depuis 2012, la mise en œuvre d'un nouveau programme de coopération pour l'accompagnement du gouvernement algérien en matière de lutte contre les problèmes liés à l'enfance.