Les prochaines élections présidentielles de 2014 devraient être une joute entre les candidats "les plus compétents" et "les plus intègres" pour trouver des solutions aux problèmes de développement des Algériens, selon un communiqué du parti de la Liberté et de la Justice (PLJ). Réuni en conseil national extraordinaire du parti, consacré à l'examen de la situation du pays à la veille des élections présidentielles, le PLJ a estimé samedi, que ce sont des élections qui se déroulent dans des circonstances "non ordinaires" d'où le devoir d'y participer "non par appétit du pouvoir (...), mais (...) pour imprimer un nouvel élan au progrès de la société". Le PLJ a exprimé à cette occasion "son inquiétude" devant "l'absence de visibilité" à l'approche de l'échéance présidentielle, considérant que "les mouvements de protestation, parfois accompagnées d'une dénaturation de leurs revendications sociales" sont "une preuve de l'aggravation de la crise de confiance entre le pouvoir et le citoyen". Le parti a réaffirmé que l'adhésion du citoyen à l'élaboration de la décision politique "est une condition pour le progrès de la société qui ne peut se réaliser que par l'alternance pacifique au pouvoir, la transparence dans la gestion des affaires de l'Etat, sous le contrôle d'une justice indépendante et d'institutions réellement élues et sanctionnées par le bulletin de vote". Le PLJ a recommandé ainsi à ces militants "d'approfondir sa participation à tout effort, en relation avec un changement pacifique, d'élargir les consultations avec les différents acteurs politiques et de poursuivre l'oeuvre de rassemblement sur la base de solutions consensuelles". Cette formation politique a appelé à redoubler d'efforts pour lutter contre "l'emploi de l'argent sale qui tue les valeurs sociales et les pratiques démocratiques, fausse le paysage politique et prive le pays de ses compétences intègres". Par ailleurs, le Conseil national du PLJ a décidé d'élargir le Bureau national (BN) à d'autres membres en son sein en vue de "contribuer à mieux cerner l'approche à l'égard des prochaines élections présidentielles". Le conseil national a chargé le bureau d'arrêter la position "propice" au moment "propice" quant à ce rendez-vous électoral.