Les délégations du gouvernement syrien et de l'opposition ont fait preuve de "respect mutuel" lors des pourparlers à Genève, a indiqué dimanche soir le médiateur de l'ONU Lakhdar Brahimi, annonçant que le gouvernement a accepté de laisser les femmes et les enfants assiégés depuis des mois dans le centre de Homs (centre) à quitter la ville. M. Brahimi s'est dit "content" du déroulement des négociations à Genève pour un règlement politique du conflit syrien et a loué le "respect mutuel" dont font preuve les délégations du gouvernement syrien et de l'opposition. "En fait, je suis content. Parce qu'il y a globalement un respect mutuel et qu'ils (les négociateurs) sont conscients du fait que cette tentative (de négociations de paix) est importante et doit continuer", a déclaré M. Brahimi au 2e jour de pourparlers. "J'espère que cette état d'esprit va continuer", a-t-il ajouté. En outre, M. Brahimi a annoncé que le gouvernement syrien a autorisé les femmes et les enfants assiégés depuis des mois dans le centre de Homs (centre) à quitter la ville. "Le gouvernement syrien nous a dit que les femmes et les enfants peuvent partir immédiatement", a déclaré M. Brahimi lors d'une conférence de presse au 2e jour des négociations sur le conflit syrien. "Il y a un espoir que dès demain, femmes et enfants pourront quitter la vieille ville de Homs", a-t-il ajouté. Samedi, lors d'un premier face à face de trois heures, les deux protagonistes ont discuté de la situation dramatique à Homs, assiégée depuis près de dix mois, avec un objectif : favoriser l'acheminement sans plus de retard d'une aide alimentaire et médicale.