L'Etat algérien poursuivra ses efforts en faveur du secteur de l'éducation malgré la baisse du prix du pétrole ayant causé un recul de ses recettes de 47,1%, a déclaré samedi à Alger, le Premier ministre Abdelmalek Sellal. A l'occasion de l'ouverture de la conférence nationale sur l'évaluation de la mise en oeuvre de la réforme de l'école, M. Sellal a réitéré l'engagement de l'Etat à poursuivre ses efforts en faveur du secteur "névralgique" que constitue l'éducation nationale et ce, "sur décision du président de la République Abdelaziz Bouteflika". Rappelant qu'entre 2010-2014, l'Etat algérien a dépensé prés de 45 milliards de dollars dans le domaine de l'éducation, le Premier ministre a estimé que cela "est le meilleur investissement que nous puissions faire". "Si nous voulons avoir une économie forte, le défi qui s'impose est la formation de la ressource humaine et du potentiel national", a-t-il souligné. Revenant sur la conférence dont la tenue coïncide avec l'accès à l'université de la promotion issue de la réforme, il a expliqué que l'objectif est "d'apporter une évaluation objective et non pas de sortir avec une nouvelle réforme", ajoutant qu'il s'agir là d'"améliorer le rendement". "On ne peut se permettre de revenir en arrière", a martelé le Premier ministre, rappelant qu'"il y a eu beaucoup d'acquis qui sont palpables". M. Sellal a expliqué, dans ce sens, que l'école a pour mission élémentaire d'apprendre à l'élève "comment savoir et comment faire", lui inculquant le "sens de la critique constructive" pour former l'Algérien au sens de la citoyenneté. Il ajouté qu'il échoit à chaque cycle d'apprendre à l'élève un programme défini, citant à titre illustratif le cycle primaire chargé de lui apprendre à lire et à écrire sans pour autant "le noyer dans des théories".