La décision des autorités de l'occupation israéliennes de construire de nouveaux logements en Cisjordanie et à El Qods occupées risquent de compromettre les chances de conclure un accord de paix basé sur la solution à deux Etats, israélien et palestinien, a affirmé le ministre des Affaires étrangères belge, Didier Reynders. "Ces décisions posent question quant à l'engagement du gouvernement israélien de négocier un accord de paix basé sur la solution à deux Etats avec les Palestiniens", a déclaré M. Reynders. Le chef de la diplomatie belge, qui a exprimé ses inquiétudes, a souligné que ces décisions des autorités de l'occupation israéliennes "risquent de compromettre, en outre, les chances de mettre en œuvre concrètement" un accord de paix. Il a rappelé que "toutes les implantations sont illégales au regard du droit international, et qu'elles constituent un obstacle à la paix". "La Belgique appelle donc le gouvernement d'Israël à revenir sans attendre sur ces décisions, et à mettre un terme aux activités de colonisation à El Qods-Est et dans l'ensemble de la Cisjordanie", a-t-il insisté. Ce nouveau développement, a-t-il ajouté, "met une fois de plus en évidence l'urgence d'une reprise des négociations afin de permettre l'émergence de deux Etats souverains et démocratiques vivant côte à côte dans la paix, la sécurité et la reconnaissance mutuelle". Mercredi, le gouvernement israélien a annoncé la construction immédiate de 300 logements à Beit El (Cisjordanie occupée) ainsi que celle de plus de 500 logements à Al-Qods-Est, la partie palestinienne de la ville occupée et annexée par Israël. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a condamné la décision israélienne en rappelant que "les colonies sont illégales au regard du droit international et sont un obstacle à la paix".