Les travaux du sommet euro-africain sur la migration, auxquels a pris part le premier ministre, Abdelmalek Sellal, en tant que représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, se sont clôturés jeudi en début d'après-midi à La Valette (Malte) par l'adoption d'une déclaration politique et d'un plan d'action. Le but du plan d'action est de renforcer la coopération entre l'Union européenne (UE) et l'Afrique concernant la migration à travers des actions concrètes visant à maximiser les avantages, en termes de développement, de la migration et lutter contre les causes profondes de la migration illégale et à mieux organiser les canaux légaux pour la migration et la mobilité. Ces actions visent aussi à assurer la protection internationale des migrants et des demandeurs d'asile, intensifier la lutte contre les réseaux criminels engagés dans le passage clandestin de migrants et le trafic d'êtres humains et à organiser la coopération en matière de retour et de réadmission des migrants clandestins à leurs pays d'origine. Ces actions devront être réalisées au plus tard avant la fin de l'année 2016. Un Fonds fiduciaire d'urgence en faveur de la stabilité et de la lutte contre les causes profondes de la migration irrégulière et du phénomène des personnes déplacées en Afrique a été également mis en place à l'occasion de ce sommet euro-africain sur la migration. Ce Fonds est doté d'un montant de 1,8 milliard d'euros provenant d'instruments de financement de l'UE, ainsi que de contributions de ses Etats membres et d'autres bailleurs de fonds. La première réunion du conseil stratégique de ce Fonds se tiendra jeudi à La Valette pour assurer le lancement rapide des activités.