La présidente du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), Fafa Benzerrouki Sid Lakhdar, a valorisé, mercredi à Oran lors d'un atelier de formation, le rôle important accordé par la Constitution amendée dernièrement par le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour la protection des droits de l'Homme et leur promotion. Ce Conseil "est devenu une institution constitutionnelle jouissant d'un rôle lui permettant de promouvoir, protéger et renforcer les principes de la justice et les droits de l'Homme", a souligné Benzerrouki Sid Lakhdar dans un message lu par Bouzid Lazhari, un membre du Conseil, lors de l'ouverture d'un atelier de formation sur la protection des personnes en garde à vue en Algérie, ajoutant que le conseil œuvre largement dans ce domaine avec toutes les instances officielles. Abordant la réforme du système judiciaire, la présidente du CNDH a estimé que l'Algérie a réussi à adapter la législation aux normes internationales et continue à préserver sa place distinguée sur la scène internationale. "Le travail quotidien des agents de la police judiciaire, ainsi que ceux de l'administration pénitentiaire dans le traitement des justiciables et des détenus s'effectue dans le respect de la dignité humaine", a-t-elle précisé à ce propos. Mme Benzerrouki Sid Lakhdar a également valorisé le partenariat du Conseil national des droits de l'Homme avec diverses instances et organismes internationaux dans ce domaine, à l'instar de l'Organisation internationale pour la réforme pénale qu'elle considère comme l'une des organisations internationales non gouvernementales qui "œuvrent en permanence et objectivement à construire des potentialités en matière de réforme de la justice en s'occupant de la dignité humaine." Cet atelier de formation est organisé par le CNDH en collaboration avec le bureau du Moyen-Orient et d'Afrique du nord de l'Organisation internationale pour la réforme pénale et avec le soutien de l'ambassade de Grande Bretagne en Algérie. Cette première session s'inscrit dans le cadre de la troisième partie du projet de partenariat de ce Conseil avec l'Organisation internationale pour la réforme pénale, lancée en novembre 2015 dans le but de vulgariser la culture des droits de l'homme au profit des corps de sécurité. Le chantier aborde les normes internationales lors de l'enquête et de la garde à vue dans les textes de loi algérienne et l'assistance judiciaire à protéger les personnes en conflit avant, durant et après les procédures. Le Conseil national des droits de l'homme a organisé, en collaboration avec cette organisation internationale, représentée par son bureau territorial du Moyen-Orient et d'Afrique du nord, plusieurs ateliers de formation à travers le pays au profit des cadres et agents d'instances de la justice dont des magistrats, des officiers de la police judiciaire relevant de la Gendarmerie nationale et de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN).