L'entraîneur Omar Belatoui n'a pas écarté jeudi un éventuel recours à la justice dans son conflit avec le président de son ex-club le MC Oran, accusant ce dernier d'avoir ''falsifié" le contrat qui liait les deux parties pour le résilier, ce qui l'a amené dans une première étape à saisir la Chambre de résolution des litiges (CRL) de la Fédération algérienne de football (FAF) qui n'a pas encore rendu son verdict à ce sujet. "La direction du MCO a résilié mon contrat d'une manière unilatérale, avançant qu'un avenant dans ledit contrat lui permet de le faire en cas de mauvais résultats, alors que personnellement je n'ai jamais signé cet avenant, qui n'a d'ailleurs pas été transmis à la Ligue de football professionnel, comme l'exige la réglementation en vigueur", explique Belatoui, démis de ses fonctions au milieu de la phase retour du défunt exercice 2016-2017. Faisant bon cœur contre mauvaise fortune, l'ancien défenseur international dit avoir envisagé de "résilier à l'amiable" son contrat avec le Mouloudia d'Oran, "mais la direction de cette formation en a voulu autrement en refusant de régulariser les arriérés de mes salaires". Face à cette réaction, Belatoui, qui a porté les couleurs du MCO en tant que joueur pendant de longues années, a déposé plainte auprès de la CRL, mais menace tout simplement de saisir la justice si les dirigeants oranais "ne (le) rétablissent pas dans (ses) droits". Une éventuelle décision de la CRL en faveur de Belatoui obligerait le président des ''Hamraoua'', Ahmed Belhadj, de verser cinq mois de salaires à son désormais ex-entraîneur, pour éviter à son club d'être interdit de recrutement cet été. Belhadj a engagé mercredi un nouvel entraîneur en vue de la saison à venir, en la personne du Tunisien Moez Bouakaz, l'ex-coach du RC Relizane qui vient d'être relégué en Ligue 2 algérienne. Belatoui, lui, est sur le point de s'engager avec l'US Biskra, le nouveau promu en Ligue 1 algérienne.