Plusieurs partis en lice pour les élections du 23 novembre ont évoqué le développement local dans leurs programmes, à travers des propositions portant notamment sur l'encouragement de l'investissement et la conquête de nouvelles ressources financières pour les communes et les wilayas, sachant que le prochain rendez électoral intervient dans un contexte de crise financière. Le Rassemblement national démocratique (RND) a consacré, dans son programme, un axe portant sur la promotion du développement local. A ce propos, le parti affirme que le recours aux emprunts du Trésor public auprès de la Banque d'Algérie comme solution pour la crise financière que vit l'Algérie depuis trois ans, "permettra de dynamiser encore plus le développement, avec une priorité au développement local". Le RND a également cité le plan d'action du gouvernement et le projet de loi des finances pour 2018 portant sur les programmes communaux de développement (PCD) qui verront leurs crédits multipliés par trois, passant de 35 à 100 milliards DA par an. Le parti a aussi évoqué les engagements financiers du Fonds des Hauts Plateaux et du Fonds du Sud, qui débourseront chacun, l'année prochaine, plus de 50 milliards DA. Le programme électoral de ce parti prévoit la construction, dans le cadre du développement local, d'une meilleure qualité de vie locale et améliorer les performances en matière d'hygiène, de santé publique, de transport, d'éducation, de culture et d'accès aux infrastructures. Le Front de libération nationale (FLN) affirme que c'est aux candidats et élus du parti d'élaborer des programmes en fonction des besoins de chaque commune et wilaya, a expliqué à l'APS, le chargé de la communication au niveau de cette formation politique, Sadek Bouguetaya. S'agissant des propositions du FLN concernant le développement local, il a affirmé que le programme du FLN est celui de président de la République portant notamment sur la préservation des différents acquis socio-économiques.